Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

F. LAUREYSarchitecte1864-1872

INCONNU - ONBEKEND1864-1872

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 10814
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Description

Ensemble de maisons bourgeoises d'inspiration néoclassique, datées entre 1864 (no 39) et 1872 (no 51).

Volumétrie spacieuse de trois niveaux de hauteur dégressive et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Exhaussement d'un niveau (no 37, 1921 ; no 41, 1932) ou ajout d'un toit mansardé (no 41). Composition élargie d'une 4e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au no 57. Façades enduites, partiellement couvertes de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. (no 53) ou décapées (no 59). SoubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ainsi que r.d.ch. des nos 51, 53 en pierre bleue à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Ouvertures de cave. Fenêtres du 1er niveau dans encadrement droit en pierre bleue, mouluré ou non. Portes d'entrée dans encadrement droit, à un ou deux battants en bois, sous un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. vitré. No 53 : porte cochère en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. avec refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement.. Deux battants vitrés avec garniture géométrique en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Balcon axial droit au ler étage, parfois dominé d'un second de moindre saillie au 2e étage. ConsolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en forme de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. travaillées. No 53: ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. galbée moderne. No 57 : balcon régnant sur les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales. Ouvertures supérieures dans encadrement droit ou légèrement cintré (nos 41, 45, 51), mouluré ou non, à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. (nos 37, 51), à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. et guirlandes (n° 51), sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. (no 41) ou entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. (nos 37, 45). Panneaux d'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en creux ou saillants. Niveau d'entablementLe niveau d’entablement concerne un entablement à frise ajourée de fenêtres et constituant ainsi un demi-niveau. classique avec consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées de belle facture. Seuls les plans du no 55 sont signés par l'arch. F. LAUREYS.

Le no 37 est transformé en immeuble à appartements en 1922 et agrandi vers la r. du Marteau suivant un plan en L signé par l'arch. R. INGHELBRECHT et les entrepreneurs A. BRASSINE et LE ROY, la façade arrière, en briques, donnant sur une cour, est pourvue d'un couloir d'accès vers la r. du Marteau fermé par une porte de style baroque.

Sources

Archives

ACSJ/Urb./TP 586 (1864), 382 (1866), 504, 514, 546, 554 (1867), 605, 646 (1868), 804, 827 (1869), 1271 (1872), 1334 (1873), 9280, 9305 (1921), 9451(1922), 11816 (1932), 12901 (1937).