Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1700-1725

Statut juridique

Classé depuis le 16 octobre 1975

Styles

Baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30992
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Description

Maison perpendiculaire en style baroque classicisant, du début du XVIIIe siècle, comptant trois niveaux, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade-pignon et quatre latéralement, sous bâtièreToit à deux versants..

Restauration totale en 1980-1982 sur les plans des architectes R. Lemaire et G. Gyômôrey : rétablissement, en façades principale et latérale, selon les vestiges découverts, de l’ordonnance d’origine soulignée par une peinture polychrome, démolition et reconstruction de la façade arrière originellement à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordant, remplacement de la couverture de tuiles par des ardoises, réorganisation totale de l’espace intérieur avec maintien des poutres de planchers et de charpente; construction, dans le prolongement rue de Villers (n° 41) et jouxtant le fragment de muraille et la tour de la première enceinte urbaine (voir rue de Villers), d’un bâtiment annexe en «style contemporain d’intégration», incorporant, grâce au mécénat privé, un portail baroque provenant de l’ancienne impasse des Ardoises (rue des Six Jetons, nos 22-24).

Façades sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre blanche, enduites et partiellement peintes en imitation de briques. Façade principale à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., rythmée verticalement par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., colossaux aux deux étages et prolongés au pignon, contrecarrés par les lignes horizontales du cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. du rez-de-chaussée, du bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’architrave et de la corniche, tous profilés. Inscrites entre les pilastres, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ou légèrement échancrées, sur allèges de briques. Cantonné par le prolongement des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corniers, et couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en trois parties déterminées par les deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. médians auxquels s’accostent les rampants chantournés, à volute à la base gauche; haute baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. axiale rectangulaire, encadrée par trois oculi ovales à pourtour mouluré. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. marquant la charpente de toiture. Façade latérale, au Nord rue de Villers, identiquement structurée, avec les mêmes percements.

Rue de Dinant 29, angle rue de Villers 41 et 43. Maison du Serment Saint-Georges (photo 1980).

Reconstruites de part et d’autre de l’angle harpé en pierre blanche qui leur sert de montant commun, deux portes d’entrée terminées par un cintre à clé sur impostes et bordé par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., dominées chacune par un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte ovale et rétablies suivant la disposition de la maçonnerie mise au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en façade latérale après décapage de l’enduit.
Annexe, rue de Villers, n° 41, en briques avec couverture d’ardoises. De récupération, portail baroque en pierre bleue portant la marque du carrier Pierre Wincqz, de Feluy (1635-1728) : piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. richement profilés, à bossage et à tailloir mouluré, sous un cintre arasé, à deux claveaux et clé monumentale à enroulement, perlée et ornée de fruits; extradosFace supérieure d’un arc (celle noyée dans la maçonnerie). On désigne les formes de l’extrados avec les mêmes termes que celles des arcs (ex: arc en plein cintre à extrados brisé). L’extrados en escalier est étagé à la manière d’un escalier. à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc..


Sources

Archives
I.R.P.A., clichés A.C.L. 29725A et 29726A (1942).