Ancienne maison personnelle de l’architecte Pierre Heine
Avenue Richard Neybergh 7, 9
Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Pierre HEINE – architecte – 1911
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Description
Ensemble de deux maisons bourgeoises identiques, de style éclectique
teinté d’Art nouveau et de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., conçues par l’architecte
Pierre Heine en ensemble avec les nos126 et 128 rue Léopold Ier,
1911. Le no7 est l’ancienne maison personnelle de l’architecte.
Ce dernier est l’auteur de plusieurs maisons voisines (voir nos11
et 13 à 17).
Elles débutent une enfilade particulièrement cohérente d’immeubles dotés d’un
jardinet avant, se clôturant au no63.
Façades en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche, rehaussées de briques rouges et de pierre
bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. rose. Toiture mansardée. Avant-corps peu
saillant de plan polygonal, sous toit à pans et petite terrasse à garde-corps
en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Celle-ci devance une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. de maçonnerie, percée d’un
triplet. Étroite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. rainurés. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de l’étage à
sgraffites Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. figurant des fleurs. Grilles à dessin Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..
Corniches du no7 d’origine. Portes conservées, ainsi que les
châssis des deux premiers niveaux au no9.
Grilles de jardinet conservées.
Au no7, la maison d’architecte est à l’origine reliée au no126
rue Léopold Ier, un bâtiment à usage de bureaux, de faible
profondeur et de deux niveaux sous toiture mansardée. Il est aujourd’hui
complètement modifié.
Établi à l’arrière du no9, le no128 rue
Léopold Ier est une maison à rez-de-chaussée commercial, aujourd’hui
transformé.
Sources
Archives
AVB/TP Laeken 5094 (1911).