Recherches et rédaction

2020-2022

 

La rue Émile Sergijsels relie la rue de l’Église Sainte-Anne et la place Henri Vanhuffel à la chaussée de Jette. La rue du Relais Sacré y débute. Elle croise la rue de la Sécurité et le square de Noville.

Dès 1916, l’acquisition d’un terrain à Dilbeek en vue d’y installer le cimetière de Koekelberg va permettre la création d’un nouveau quartier derrière l’église Sainte-Anne. Dès 1922 sont élaborés les premiers plans du nouveau quartier. La désaffectation définitive de l’ancien cimetière communal en 1931 va permettre d’enfin établir les nouvelles voiries. Trois nouvelles rues sont alors ouvertes: les rues du Relais Sacré, de la Sécurité et Émile Sergijsels. Pour percer la rue Émile Sergijsels, il faut exproprier les Émailleries de Koekelberg. La procédure d’expropriation n’aboutit qu’à la fin des années 1950, retardant le percement du dernier tronçon. L’expropriation des Émailleries entraîne également la suppression de l’avenue Michez restée à l’état d’impasse étroite depuis sa création en 1839.

La rue est dénommée au début des années 1950 alors que seul son premier tronçon est percé. Elle rend hommage à Émile Sergijsels, ébéniste, qui décède en 1950 après 35 années d’échevinat à la commune.

La rue Émile Sergijsels est bâtie d’immeubles à appartements entre 1959 et 1972 dont la plupart sont dus à l’architecte Frank L. Jansen, particulièrement prolifique dans le quartier.
Au n°15 se dresse l’ancienne École communale des filles due à l’architecte Henri Mardulyn en 1957-1961 qui réalise dans un style similaire l’agrandissement de l’école des garçons à front de la rue des Tisserands. Durant le chantier, l’école est rebaptisée École Oscar Bossaert.

Sources

Archives
ACK/Urb. 15:Bâtiments publics, école O. Bossaert.

Ouvrages
STEPMAN, C., VERNIERS, L., Koekelberg dans le cadre de la région nord-ouest de Bruxelles, De Boeck, Bruxelles, 1966.
SUTTER, D., Koekelberg. Au fil du temps… Au cœur des rues…, Drukker, Paris, 2012.
TONDEUR, F., Koekelberg, CFC-Éditions, Bruxelles, 2000.