Recherches et rédaction
2008, 2013
Cette courte rue en pente relie la rue de la Station à la place du même nom. Elle doit sa dénomination à la proximité de l'ancienne gare de Woluwe ainsi qu'à sa configuration topographique. Cette rue, percée vers 1890, débouchait en effet directement sur la gare, place de la Station.
La gare constituait l'une des haltes du train menant de Bruxelles à Tervueren. Cette ligne, construite entre 1880 et 1882, modifia sensiblement le sud et l'est de Woluwe-Saint-Pierre. L'activité liée à la gare entraîna un développement lent et progressif des rues alentours.
La rue de la Montagne de la Gare reste en effet vierge de toute construction jusqu'en 1909, date à laquelle sont élevés les deux modestes bâtiments de briques rouges formant l'angle de la rue avec la place (nos14 et 20 place de la Gare). Le n°1 de la rue, maison de deux travées asymétriques en briques enduites, est certainement construit à la même époque.
Les deux fronts de rue sont progressivement investis durant l'entre-deux-guerres. Les constructions en briques rouges, parfois enduites ou peintes, s'alignent à front de rue. Elles présentent toutes un caractère modeste, alternant maisons individuelles ou de rapport et hangars, transformés par la suite en garage. Un ensemble de deux maisons identiques en miroir prend place aux nos7 et 9 par l'entrepreneur J. Abeloos pour son propre compte en 1923 (voir aussi place de la Station). Le remplacement des châssis a malheureusement déparé ces façades éclectiques polychromes.
La rue, essentiellement résidentielle, voit également se développer une petite activité économique puisque, dès 1933, un magasin ouvre au n°10-12. Il est remplacé après-guerre par un garage automobile toujours en activité.
La gare constituait l'une des haltes du train menant de Bruxelles à Tervueren. Cette ligne, construite entre 1880 et 1882, modifia sensiblement le sud et l'est de Woluwe-Saint-Pierre. L'activité liée à la gare entraîna un développement lent et progressif des rues alentours.
La rue de la Montagne de la Gare reste en effet vierge de toute construction jusqu'en 1909, date à laquelle sont élevés les deux modestes bâtiments de briques rouges formant l'angle de la rue avec la place (nos14 et 20 place de la Gare). Le n°1 de la rue, maison de deux travées asymétriques en briques enduites, est certainement construit à la même époque.
Les deux fronts de rue sont progressivement investis durant l'entre-deux-guerres. Les constructions en briques rouges, parfois enduites ou peintes, s'alignent à front de rue. Elles présentent toutes un caractère modeste, alternant maisons individuelles ou de rapport et hangars, transformés par la suite en garage. Un ensemble de deux maisons identiques en miroir prend place aux nos7 et 9 par l'entrepreneur J. Abeloos pour son propre compte en 1923 (voir aussi place de la Station). Le remplacement des châssis a malheureusement déparé ces façades éclectiques polychromes.
La rue, essentiellement résidentielle, voit également se développer une petite activité économique puisque, dès 1933, un magasin ouvre au n°10-12. Il est remplacé après-guerre par un garage automobile toujours en activité.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 14et 20: 590 (1909); 7 et 9: 438 (1923); 10-12: 254 (1933), 186 (1933), 248 (1963).
ACWSP/Urb. 14et 20: 590 (1909); 7 et 9: 438 (1923); 10-12: 254 (1933), 186 (1933), 248 (1963).