Avenue Louis Jasmin

Allant de la rue Konkel à l'avenue Grandchamp, l'avenue L. Jasmin croise les avenues Antoine de Saint-Exupéry, du Jeu de Paume et du Tennis et, du côté impair, les avenues du Cosmonaute et de l'Aéroplane.
Elle reprend le tracé de l'ancien chemin aménagé sur le plateau de Stockel, indiqué sous le nom de Chemin du Coup dans l'Atlas des chemins vicinaux de 1808 et sous le nom de Chemin n°15 ou Streekweg dans celui de 1842.


La nouvelle voie est aménagée à la veille de la Première Guerre mondiale selon un plan de redressement et d'élargissement de l'ancien chemin, définitivement approuvé par le Conseil communal le 13.05.1913 et ratifié par arrêté royal le 01.12.1913. Aux abords de l'avenue Grandchamp, le nouvel alignement respectait l'emplacement des maisons érigées depuis peu, comme la villa à quatre façades au n^o296 (voir ce numéro), l'ensemble formé par les n^os302 et 304 sous toit en pavillon percé d'une lucarne, et l'ancien n^o314 qui, à partir de 1922, sera progressivement transformé en une villa avec atelier de peintre (voir avenue Grandchamp n^o66). Ces maisons sont, avec le n^o310 et le n^o312 (voir ce numéro), les premiers bâtiments répertoriés dans cette avenue. À l'exception de la villa, il s'agit de maisons datant de 1912, de gabarit modeste d'inspiration néoclassique, de deux niveaux à façades enduites. La plupart d'entre elles ont été profondément transformées.

L'avenue s'est vu attribuer son nom actuel en 1918, en commémoration d'un soldat mort au champ d'honneur durant la Première Guerre mondiale (Falkenback, P., 1957, p.60).

Son bâti ne se développe vraiment qu'à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, soit trente ans après son aménagement. Entre 1946 et 1948, elle se borde d'une villa (Le Parador, voir n^o297) conçue par l'architecte Jacques Dupuis, puis de quatre maisons à la fin de l'avenue et de six autres dans les années 1950. À l'époque, elles sont encore entourées de champs, de potagers et de vergers. Dans les années 1960, les chantiers de construction se multiplient rapidement. Le côté impair est entièrement loti et bâti, tout comme le tronçon situé entre la rue Konkel et l'avenue Antoine de Saint-Exupéry. Les dernières maisons, en majorité unifamiliales de type bel étage, souvent jumelées, voire mitoyennes, sont construites dans les années 1980. Cette architecture s'inscrit dans un environnement résidentiel verdoyant: trottoirs plantés d'arbres, parterres verts et maisons devancées de jardins.