Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme

Recherches et rédaction

2004

id

Urban : 17325
voir plus

Description

Ensemble de trois maisons de style éclectique, conçues en 1902 pour Louis Gribaumont. Deux autres ensembles de trois maisons furent conçus selon le même permis – les nos 3, 5 et 7 de la même avenue ainsi que trois maisons à l'angle de l'avenue de Tervueren – dont ne subsiste aujourd'hui que le no 7, modifié au r.d.ch. Chaque ensemble était composé de maisons jumelles coiffées d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à fermette saillante, certaines agrémentées d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles..

Les nos 15, 17 et 19, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chacun, partagent une même façade symétrique de trois niveaux, en briques rouges, rehaussée d'assisesRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de briques blanches. Cette façade est marquée latéralement, par deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et décalées, terminées par une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. sous toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. – celui de gauche disparu – évoquant une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de plan carré. Dans l'axe, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en léger encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., anciennement à fermette saillante. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. rehaussé de pierre bleue. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., closant les fenêtres du r.d.ch. et les balcons du 1er étage. HuisseriesMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. et corniches modernisées.

Maison centrale devancée d'un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Dernier niveau percé à l'origine de trois étroites fenêtres jumelles, celles dans l'axe et à droite transformées en une seule.

no 19 percé d'une vitrine dans le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en 1960.

Sources

Archives
ACWSP/Urb. 87 (1902), 27 (1960), 56 (1979).