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Boulevard Brand Whitlock
Cette notice concerne la partie de la voirie située sur Woluwe-Saint-Lambert. Consulter la notice de la partie de voirie sur Woluwe-Saint-Pierre.
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Le boulevard Brand Whitlock relie les squares Maréchal Montgomery et Vergote. Il croise en son milieu l'avenue Georges Henri, tandis que de nombreuses autres artères perpendiculaires y débutent ou y aboutissent. Le boulevard se situe sur le territoire de Woluwe-Saint-Lambert, à l'exception du premier tronçon, qui dépend de la commune de Woluwe-Saint-Pierre.
Tout comme le boulevard Auguste Reyers, situé dans son prolongement, l'artère constitue une section du grand boulevard circulaire proposé en 1866 par l'inspecteur-voyer Victor Besme dans son Plan d'ensemble pour l'extension et l'embellissement de l'Agglomération bruxelloise. Le futur boulevard Brand Whitlock reprend le tracé du Biesputdreef, un chemin qui traversait l'ancien bois de Linthout. Ce n'est toutefois qu'au tournant du XXe siècle que le percement de l'artère se concrétise, sous la forme d'une convention conclue entre l'entrepreneur Edmond Parmentier et les communes de Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert et Etterbeek, ratifiée par l'arrêté royal du 20.03.1900. Réalisés aux frais de l'État, les travaux d'aménagement commencent cette année-là, pour s'achever en 1906.

À l'origine dénommée boulevard de Grande Ceinture ou encore boulevard Militaire, l'artère est rebaptisée par décision du Conseil communal de Woluwe-Saint-Lambert du 06.03.1915 en hommage à l'ambassadeur des États-Unis à Bruxelles entre 1913 et 1917, pour les services qu'il rendit à la population au sein de la Commission for Relief in Belgium durant la Grande Guerre.
Le boulevard est bâti entre 1906 et 1914, d'hôtels particuliers, de maisons bourgeoises ou d'immeubles de rapport de styles éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. ou Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Conformément aux prescriptions, ces immeubles sont devancés d'une zone de recul de 9,50mètres, aménagée en jardinet et clôturée par une grille. Dans l'entre-deux-guerres, de nouvelles constructions s'implantent sur plusieurs parcelles restées vierges: des maisons de styles Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. ou Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., ainsi que des immeubles à appartements marqués par ce dernier style ou d'esthétique purement modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé.. Parmi les immeubles Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., citons deux bâtiments d'angle, les nos150 (architecte A. De Bondt, 1933) et 68 (1938). Ce dernier est conçu par l'architecte J.J. Van den Eng en même temps qu'un hôtel particulier de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (no66) destiné au même propriétaire. Enfin, des années 1950 aux années 1970, plusieurs habitations sont démolies au profit de vastes immeubles, la plupart à appartements. Aujourd'hui, le bâti originel dessine encore plusieurs enfilades cohérentes, dans lesquelles s'insèrent parfois des maisons des années 1920. Citons, côté impair, les enfilades des nos101 à 107 et 121 à 143, ainsi que, côté pair, celles des nos14 à 64, 88 à 94, 100 à 112 et enfin 120 à 136 (voir ces numéros). La première enfilade côté pair est toutefois interrompue par deux immeubles à appartements.

Dans les années 1970, la partie médiane du boulevard est creusée par un tunnel routier passant sous l'avenue Georges Henri. À cette époque est établie, sous la seconde moitié de l'artère, la station de pré-métro Georges Henri. Elle est ornée d'une installation murale en porcelaine conçue par Piet Stockmans en 1992.
Tout comme le boulevard Auguste Reyers, situé dans son prolongement, l'artère constitue une section du grand boulevard circulaire proposé en 1866 par l'inspecteur-voyer Victor Besme dans son Plan d'ensemble pour l'extension et l'embellissement de l'Agglomération bruxelloise. Le futur boulevard Brand Whitlock reprend le tracé du Biesputdreef, un chemin qui traversait l'ancien bois de Linthout. Ce n'est toutefois qu'au tournant du XXe siècle que le percement de l'artère se concrétise, sous la forme d'une convention conclue entre l'entrepreneur Edmond Parmentier et les communes de Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert et Etterbeek, ratifiée par l'arrêté royal du 20.03.1900. Réalisés aux frais de l'État, les travaux d'aménagement commencent cette année-là, pour s'achever en 1906.

À l'origine dénommée boulevard de Grande Ceinture ou encore boulevard Militaire, l'artère est rebaptisée par décision du Conseil communal de Woluwe-Saint-Lambert du 06.03.1915 en hommage à l'ambassadeur des États-Unis à Bruxelles entre 1913 et 1917, pour les services qu'il rendit à la population au sein de la Commission for Relief in Belgium durant la Grande Guerre.
Le boulevard est bâti entre 1906 et 1914, d'hôtels particuliers, de maisons bourgeoises ou d'immeubles de rapport de styles éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. ou Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Conformément aux prescriptions, ces immeubles sont devancés d'une zone de recul de 9,50mètres, aménagée en jardinet et clôturée par une grille. Dans l'entre-deux-guerres, de nouvelles constructions s'implantent sur plusieurs parcelles restées vierges: des maisons de styles Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. ou Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., ainsi que des immeubles à appartements marqués par ce dernier style ou d'esthétique purement modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé.. Parmi les immeubles Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., citons deux bâtiments d'angle, les nos150 (architecte A. De Bondt, 1933) et 68 (1938). Ce dernier est conçu par l'architecte J.J. Van den Eng en même temps qu'un hôtel particulier de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (no66) destiné au même propriétaire. Enfin, des années 1950 aux années 1970, plusieurs habitations sont démolies au profit de vastes immeubles, la plupart à appartements. Aujourd'hui, le bâti originel dessine encore plusieurs enfilades cohérentes, dans lesquelles s'insèrent parfois des maisons des années 1920. Citons, côté impair, les enfilades des nos101 à 107 et 121 à 143, ainsi que, côté pair, celles des nos14 à 64, 88 à 94, 100 à 112 et enfin 120 à 136 (voir ces numéros). La première enfilade côté pair est toutefois interrompue par deux immeubles à appartements.

Dans les années 1970, la partie médiane du boulevard est creusée par un tunnel routier passant sous l'avenue Georges Henri. À cette époque est établie, sous la seconde moitié de l'artère, la station de pré-métro Georges Henri. Elle est ornée d'une installation murale en porcelaine conçue par Piet Stockmans en 1992.
Archives
ACWSL/Urb. 66: 5616 (1938); 68: 5626 (1938); 150: 4395 (1933).
Registre aux délibérations du Conseil communal, Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, vol. 1891-1903, pp. 94, 97, 148, 179; vol. 1913-1920, p. 85, no153.
Ouvrages
Petite Histoire du transport public à Bruxelles, Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles, 2007, p. 19 (www.stib.be).
Quand l'art prend le métro…, Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles, Bruxelles, 2006, pp. 140-141 (www.stib.be).
VILLEIRS, M., et al., Histoire de Woluwe-Saint-Lambert, Fondation Albert Marinus/Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, 2000, pp. 179, 334.
Abréviations | Recherches et rédaction : asbl APEB, 2010-2012.