Typologie(s)

église/cathédrale/basilique

Intervenant(s)

Florent VAN ROELENarchitecte1912

André JONNIAUXarchitecte1953

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

  • Inventaire des orgues en Région de Bruxelles-Capitale (DMS-DML - 2000)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
  • Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22723
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Description

Orientée est-ouest sur une parcelle comprise entre les rues Portaels et d'Anethan, église paroissiale de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., architecte Florent Van Roelen, 1912.

Historique
Au début du XXe siècle, la population du quartier de la place Verboekhoven s'accroît considérablement. C'est pourquoi le cardinal Mercier propose, le 24.06.1911, la création d'une nouvelle paroisse. Malgré l'avis négatif de la Commune, le roi Albert signe le 11.05.1912 l'arrêté créant la paroisse Sainte-Élisabeth. Le 07.07 de cette année se réunit le premier conseil de fabrique et la première pierre de l'église est posée par le cardinal le 15.10.1913. Celui-ci consacre la nouvelle église le 10.07.1916, comme le rappelle une stèle dans la sacristie. En 1932, la paroisse rachète à la firme De Witte Lietaer un bâtiment voisin à usage de dépôt (voir no13-17 rue d'Anethan) pour y installer le cercle paroissial, aussi dénommé «maison des œuvres». En 1953, la cure est bâtie au no24 de la rue Portaels (architecte André Jonniaux). Afin de réduire les frais de chauffage, une chapelle est aménagée dans les deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef en 1985.

Plan
Implantée en léger retrait des rues, église de plan basilical sous toitures en bâtièreToit à deux versants., présentant sa façade principale vers la rue Portaels. Nef de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de bas-côtés. Chœur à chevet polygonal. Côté rue Portaels, le bas-côté nord est précédé d'un baptistère en saillie, de plan polygonal sous toiture à pans, et flanqué d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. à toit conique. Côté rue d'Anethan, le chœur est accosté au nord par une chapelle et au sud par un imposant clocher carré qui abrite une seconde chapelle. La tour est accompagnée d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier côté rue. En 1917, une sacristie d'un niveau sous toit plat est ajoutée contre la chapelle nord.

Rue Portaels 26 - rue d'Anethan 19, Église Sainte-Élisabeth, plan du rez-de-chaussée, ACS/TP 216 (1912).

Extérieur
Élévation en briques, rehaussée de pierre blanche et scandée de contreforts. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, parfois à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Certaines fenêtres à remplages. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., à toit en éperon ou pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à fermette.
Façade principale à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., percée d'un portail hors-œuvre également à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.; ébrasement à colonnettes et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à remplages. Au-dessus, trois fenêtres jumelées sous rosace, inscrites dans une même arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une étroite fenêtre et amorti d'une croix. Bas-côté sud percé d'une entrée secondaire similaire à la principale, le nord devancé du baptistère, tous deux percés d'une fenêtre-haute. Portes à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. conservées.
Clocher percé de fenêtres, certaines en meurtrière, d'autres jumelées, celles du dernier niveau pourvues d'abat-sons. Flèche octogonale à égout retroussé de plan carré. Porte remplacée.

Intérieur
Murs enduits à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre.. Carrelage ancien en céramique beige, orangée et noire dans la nef, céramique ocre, beige et rouge et carreaux ornés de fleurs de lis dans le chœur. Nef et bas-côtés rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à colonnes de pierre bleue et couverts de voûtes d'ogives en briques apparentes. Nervures en pierre blanche de la nef retombant sur des colonnettes engagées. Voûtes du chœur et du baptistère lambrissées. Nef à triforium. Tribune d'orgue à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. trilobées. Baptistère aujourd'hui occupé par une grotte de Lourdes; cuve baptismale en pierre bleue déplacée dans la chapelle de 1985. Tambours d'entrée en bois. Vitraux du chœur signés par le peintre-verrier Gabriel Huygens et portant une dédicace de 1962. Maître-autel, autels latéraux, chaire de vérité, banc de communion, confessionnaux et statues en chêne de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., sculptés par A. et H. De Wispelaere. Chaire de vérité déposée près du chœur et privée de son abat-voix. Banc de communion partiellement déplacé vers l'avant de la nef. Orgue néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. réalisé en 1917 par Jean-Émile Kerkhoff.

Sources

Archives
ACS/Urb. 63-Église, 216-Église.
ACS/TP 216.

Ouvrages
COEKELBERGHS, D., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, Province de Brabant, Canton de Schaerbeek I-II-III, Ministère de la Culture française, Institut royal du Patrimoine artistique, Bruxelles, 1979, p. 14.

Sites internet
Histoire de la paroisse Sainte-Elisabeth, Unité pastorale Les Coteaux
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale, Orgue de tribune néogothique (Kerkhoff, 1917)