Typologie(s)
usine
Intervenant(s)
Victor HORTA – architecte – 1920
INCONNU - ONBEKEND – 1883-1884
André POLAK – architecte – 1949
Jean POLAK – architecte – 1949
Michel POLAK – architecte – 1949
Luc SCHUITEN – architecte – 1991
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Scientifique
- Technique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Description
Ancien dépôt du Grand Bazar Anspach, architecte Victor Horta, 1920.
Historique
En 1883-1884, la Compagnie belge-américaine pour la Fabrication de Savons installe une usine à l'arrière des actuels nos14 à 24. En 1888, une maison bourgeoise est bâtie pour l'industriel Alphonse Mignot à front de rue (no22), à droite de l'entrée de l'usine. En 1912, les bâtiments arrière sont remplacés par deux vastes magasins. À partir de 1920, la Société du Grand Bazar du boulevard Anspach installe ses dépôts et ateliers dans les bâtiments existants. Cette année-là, à l'emplacement de l'entrée du complexe (no24), Victor Horta conçoit un nouveau dépôt, perpendiculaire à la rue, dont la réalisation diffèrera du projet. En 1930, l'architecte Michel Polak surélève les magasins arrière de trois étages. Détruits par les bombardements de 1944, la maison du no22, ainsi que le no20 sont remplacés en 1949 par un bâtiment à usage de réfectoire et de réception conçu par les architectes Michel, André et Jean Polak, toujours pour les Galeries Anspach. En 1973, le complexe ayant été racheté, cette construction et les deux premiers niveaux du no24 sont recouverts de plaquettes (architecte Louis Hoebeke). En 1991, l'architecte Luc Schuiten réhabilite le complexe, afin d'en faire un lieu mêlant logements, ateliers, entrepôts et bureaux. Au no20-22, il édifie un nouvel immeuble, qu'il relie au dépôt de Horta, dont il restaure les deux premiers niveaux de façade.
Description
Élévation à rue de cinq niveaux, le dernier en demi-niveau, à travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique aux étages. Façade de briques rouges, rehaussée de pierre bleue. Rez-de-chaussée à l'origine percé d'une fenêtre à gauche et d'une porte cochère à droite. TripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. aux étages, le troisième sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. sans doute à l'origine ornementées ou porteuses d'enseigne. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Sources
Archives
ACS/Urb. 259-20-22-24.
Périodiques
JACQMIN, Y., «Vieil entrepôt – nouveaux lofts», Mémoires d'ânes, 3, 1996, pp. 8-11.