Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Frans MERTENS1916

Styles

Éclectisme
Néogothique

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22726
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Description

Institut technique Cardinal Mercier et Institut supérieur des Aumôniers du Travail. Complexe scolaire composé d'un bâtiment de style éclectique mâtiné de néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. rue Portaels et d'un autre de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. boulevard Lambermont, architecte Frans Mertens, 1916. Millésime au sommet de la façade rue Portaels.

Historique
Dès avant la Première Guerre mondiale naît un projet d'école professionnelle à Schaerbeek. En décembre 1915, le cardinal Mercier s'associe à l'abbé Reyn, fondateur des Aumôniers du Travail, pour concrétiser ce projet. Son objectif est de former la classe ouvrière pour qu'elle contribue efficacement à la reconstruction du pays lorsque la guerre s'achèvera. Les fonds récoltés chez des particuliers et des chefs d'entreprise permettent d'entamer la construction de l'école dès 1916. Bien que les premiers élèves occupent les bâtiments à partir de l'année suivante, l'école n'est inaugurée officiellement que quatre ans plus tard. Elle compte alors 270 élèves, répartis en sections francophone et néerlandophone. En 1968, l'école se scinde en deux instituts autonomes, l'un de langue française, l'autre de langue néerlandaise. En 1984, l'Institut Cardinal Mercier fusionne avec l'Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur (voir boulevard Lambermont no31-33). Tandis que le bâtiment de la rue Portaels accueille des élèves de l'enseignement secondaire, le bâtiment situé boulevard Lambermont abrite aujourd'hui l'Institut supérieur des Aumôniers du travail (ISAT), qui forme des techniciens supérieurs du secteur industriel.

Rue Portaels 81, Institut technique Cardinal Mercier, élévation, ACS/Urb. 164-17-31 (1919).

Description
À front de la rue Portaels, bâtiment de dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux, le dernier ajouté en 1953 pour la moitié droite, en 1971 pour la gauche. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue. Aux deux premiers niveaux, fenêtres à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. inscrites dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus étroite, à niveaux décalés, percée d'une entrée secondaire, élargie en 1947. Neuvième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., traitée en travée brugeoiseDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé. et percée de l'entrée principale. Celle-ci est surmontée des armoiries en bas-relief du cardinal Mercier. De part et d'autre, tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. portant le nom de l'école, en français et en néerlandais. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et porte secondaire remplacés; porte principale vitrée en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. partiellement conservée.
À l'intérieur, cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. principale à escalier métallique et rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Au premier palier, vitrail de 1966, commémorant le cinquantenaire de l'école, dessiné par Corvers et réalisé par les ateliers J. Van Averbeke. Revêtements de sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en carreaux de céramique sans doute ultérieurs. Au premier étage, moitié gauche du bâtiment occupée à l'origine par une vaste chapelle, aujourd'hui transformée en classes, accompagnée d'une annexe arrière qui en abrite une seconde, plus petite, sous fausse-voûte lambrissée en berceau brisé. Charpente métallique originelle partiellement visible au dernier niveau, plus récent.

À front du boulevard Lambermont, bâtiment de trois niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, plus étroites, en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue et de pierre blanche. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. comprises chacune dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Fenêtres à simple ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., surmontées d'une arcature aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. trilobés. TablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. portant le nom de l'école, en français et en néerlandais. Porte axiale à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. conservée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et corniche remplacés.
À l'intérieur, hall d'entrée et long couloir longitudinal de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., couverts de voûtes d'ogives dont les nervures retombent sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à feuilles de chêne et, pour le hall, sur des colonnes en pierre bleue. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ajouré à remplages. Sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit..

Sources

Archives
ACS/Urb. 216-81, 164-17-31.