Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Joseph DIONGREarchitecte1909

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 22107
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Description

Maison bourgeoise de style éclectique d'inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., architecte Joseph Diongre, millésimée «1909» au-dessus de la porte. Elle obtient la médaille d'argent au Concours de façades de 1911 organisé par la Commune de Schaerbeek.

Elle débute une enfilade d'immeubles de même époque se clôturant au no91.

Élévation de trois niveaux sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Façade en briques orangées, rehaussée de pierre blanche. Au rez-de-chaussée, porte-fenêtre à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., inscrite dans une large arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., et porte sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de même cintre ménageant un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant le millésime. Fenêtres jumelles en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre., entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à figure féminine engainée, sous corniche denticulée. Aux étages, décalé vers la gauche, oriel de bois sur multiples corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. à mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque., couvert d'une toiture à pans débordante sur aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale.; allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du second niveau ornée de blasons portant les instruments du bâtisseur. Au premier étage, oriel prolongé à droite en un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., couvert d'un appentisToit à un seul versant. sur colonne. Au second, il est flanqué d'une fenêtre à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en vase, percé d'une fenêtre à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. similaires à ceux du rez-de-chaussée, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant.. Porte à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés d'origine et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois, ceux du second étage remplacés à l'identique.

Sources

Archives
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1911, p. 650.

Ouvrages
COMMUNE DE SCHAERBEEK, Concours de façades, manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek.

Périodiques
Album de la Maison Moderne, 4e année, pl. 45.
L'Émulation, 1911, pl. XXXVII.