Recherches et rédaction

1993-1995

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La r. du Méridien relie la pl. Quetelet à la ch. de Haecht.

Appelée jusqu'en 1838 r. de l'Observatoire, elle doit son nom actuel à son tracé dans l'axe du méridien de l'anc. observatoire. Elle fut d'ailleurs ouverte en même temps que se construisait ce dern., à la fin de l'époque hollandaise.

En 1860 au plus tard, la rue était bâtie sur toute sa longueur, mais dès les années 1830-1840, on y avait déjà construit de nombreuses maisons d'inspiration néoclassique. Même si leur aspect fut parfois modifié ultérieurement par l'ajout d'un balcon, d'une logette ou de moulures décoratives, même si certaines d'entre elles furent exhaussées d'un étage, les maisons - dont plusieurs hôtels de maître -  situées avant le croisement de la r. Traversière sont dans leur ensemble bien conservées. On retiendra en particulier les nos 24, 28, 42, 46, 48, 88, ainsi que les nos 54 à 58 à usage d'habitation et de commerce conservant devantures anc. et portes en bois panneautées avec grilles en fonte ouvragées (1841). Certaines de ces maisons ont été recouvertes de briquettes ou ont subi des transformations importantes au r.d.ch. D'autres ont été démolies pour faire place tantôt à un immeuble à appartements (voir no 1 pl. Quetelet), tantôt à un immeuble de bureaux (Nos 23-25).

Parmi les interventions récentes : aux nos 77-79, réalisation des arch. P. COLPAERT et DEGEN pour la Société des Habitations à bon marché (1981-1986). Au no 100, complexe hospitalier de la clinique Saint-Etienne composé de trois bâtiments, s'étendant à l'intérieur de l'îlot jusqu'à la r. du Moulin et formant un U renversé. Immeuble dessiné par J. WOESTYN (1959), dont la façade, marquée par l'alternance de registres vitrés, de pierre blanche et de quartz aggloméré, laisse apparaître la structure portante en béton armé. Exhaussement de l'aile dr. en 1961 et construction d'une extension vers la r. du Moulin. Nouveaux agrandissements en 1975. 

À l'angle de la pl. Quetelet, monument aux morts, bronze de G. CHARLIER, signé et daté 1917.

Sources

Archives

 ACSJ/Urb/TP 21, 72 (1840), 1, 42, 43 (1844), 26, 47, 72 (1850), 11170 (1930), 14130 (1947), 15518 (1959), 15637 (1968), 16281 (1971), 16497 (1975), 16613 (1977), 16863 (1981).
AGR 1377.

Ouvrages
RANIERI, L., Léopold II urbaniste, Hayez, Bruxelles, 1973, p. 357.