Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme
Néo-Louis XVI
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 10882
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Description

Maison de maître d'esprit néoclassique construite sur des plans de 1844.

Trois niveaux de hauteur dégressive séparés par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en pierre bleue et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à encadrement mouluré en pierre bleue aux étages. Façade cimentée à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. sur r.d.ch. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. SocleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue percé de fenêtres de cave. Porte cochère en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. dont les vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. et l'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. sont garnies de grilles à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Le 1er niveau est marqué à la 3e travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre. Fenêtres des étages garnies de barres d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. avec ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des fenêtres du 2e étage décorées de gouttes. PiédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. de la porte cochère et des fenêtres du r.d.ch. en pierre bleue. Contrevents brisés en bois. Corniche à denticules et modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. La friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. est décorée de boulins en pierre bleue.

Intérieur vraisemblablement remanié en 1890. Au r.d.ch., salon côté rue d'inspiration Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. : plafond peint de guirlandes et d'angelots, murs lambrisés, portes à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. peints, cheminée de marbre veiné avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'angelots, suspension.

Rue du Méridien 17, plafond peint de motifs inspirés de l'Antiquité (photo 1993-1995).

Salon central néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. : plafond peint de motifs inspirés de l'Antiquité : figures de Flore et Pomone, pampres, panneaux imitant la mosaïque avec grotesquesDécouverts à la Renaissance dans les ruines de monuments de l'Antiquité romaine appelés grottes, les grotesques sont des ornements fantastiques mêlant des figures et des éléments en métamorphose. ; lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de chêne ornementés ; cheminée en marbre noir avec piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. de marbre rouge, rétrécissement en laiton décoré de grotesquesDécouverts à la Renaissance dans les ruines de monuments de l'Antiquité romaine appelés grottes, les grotesques sont des ornements fantastiques mêlant des figures et des éléments en métamorphose. et de deux griffons en relief, hotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. en chêne sculpté ; suspension en bronze doré.

Rue Brialmont 25, anc. écuries du bâtiment rue du Méridien 17 (photo 1993-1995).

Au fond du jardin, anc. écuries transformées une 1re fois sur des plans de 1903, une seconde en 1985 pour en faire des bureaux, précédées d'une cour à laquelle on peut accéder par un portail en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. (no 25 r. Brialmont).

Sources

Archives

ACSJ/Urb./TP 19 (1844), 4033 (1890), 6531 (1903).