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Rue de l'Artichaut
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Liaison entre la r. des Deux-Églises et la r. de la Pacification, existant dès 1816 sous le nom de r. de la Grange, reliant la r. de l'Enclume à la ch. de Saint-Josse à Etterbeek.
Son nom et son alignement act. datent du mil. du XIXe s.
Elle est bordée d'immeubles modestes de tradition néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., construits entre 1856 et 1873, de deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et généralement trois niveaux, les nos 1, 1a, et 3 intégrant un demi-niveauÉtage dont la hauteur est nettement inférieure à celle de l’étage qui se trouve en dessous de lui..
À l'origine, façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peintes sur plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. de pierre bleue, souvent recimentées ou recouvertes de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante., parfois animées par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., de nombreuses modifications ayant été apportées aux percements.
Côté impair, deux immeubles rompent l'échelle des constructions. Au no 17-19, immeuble érigé en 1954 à l'emplacement d'une des entrées de l'anc. marché, propriété de la Compagnie générale des Marchés (1877), démolie en 1951 (voir pl. Saint-Josse) ; au no 21-23, immeuble d'habitations sociales construit en 1972, caractérisé par l'alternance des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de béton et de verre et comptant six niveaux. A l'angle de la r. de la Pacification, aménagement d'un jardinet.
Côté pair, aux nos 2 à 16, ensemble de maisons de tradition néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. élevées entre 1856 et 1859, à façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, comprenant chacune deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois niveaux, percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., soulignées aux étages par les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. servant d'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et parfois devancées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au no 12, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ornée de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs de feuilles de marronnier ; no 2 exhaussé d'un niveau ; parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. aux nos 2, 4, 6, 10. Dès 1879, le no 18 fut le lieu de réunion du Patro Saint-Josse, le plus anc. mouvement de jeunesse de l'agglomération bruxelloise. En 1903 s'y établit l'Institut épiscopal de Saint-Josse et, en 1927, l'Institut Saint-Louis. Act., le r.d.ch. est occupé par une salle de gymnastique et des salles de classes, le 1er étage par la chap. de l'Institut (voir No 18 r. de Verviers).
Son nom et son alignement act. datent du mil. du XIXe s.
Elle est bordée d'immeubles modestes de tradition néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., construits entre 1856 et 1873, de deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et généralement trois niveaux, les nos 1, 1a, et 3 intégrant un demi-niveauÉtage dont la hauteur est nettement inférieure à celle de l’étage qui se trouve en dessous de lui..
À l'origine, façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et peintes sur plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. de pierre bleue, souvent recimentées ou recouvertes de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante., parfois animées par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., de nombreuses modifications ayant été apportées aux percements.
Côté impair, deux immeubles rompent l'échelle des constructions. Au no 17-19, immeuble érigé en 1954 à l'emplacement d'une des entrées de l'anc. marché, propriété de la Compagnie générale des Marchés (1877), démolie en 1951 (voir pl. Saint-Josse) ; au no 21-23, immeuble d'habitations sociales construit en 1972, caractérisé par l'alternance des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de béton et de verre et comptant six niveaux. A l'angle de la r. de la Pacification, aménagement d'un jardinet.
Côté pair, aux nos 2 à 16, ensemble de maisons de tradition néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. élevées entre 1856 et 1859, à façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, comprenant chacune deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois niveaux, percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., soulignées aux étages par les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. servant d'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et parfois devancées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au no 12, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ornée de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs de feuilles de marronnier ; no 2 exhaussé d'un niveau ; parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. aux nos 2, 4, 6, 10. Dès 1879, le no 18 fut le lieu de réunion du Patro Saint-Josse, le plus anc. mouvement de jeunesse de l'agglomération bruxelloise. En 1903 s'y établit l'Institut épiscopal de Saint-Josse et, en 1927, l'Institut Saint-Louis. Act., le r.d.ch. est occupé par une salle de gymnastique et des salles de classes, le 1er étage par la chap. de l'Institut (voir No 18 r. de Verviers).
Archives
ACSJ/Urb./TP 89, 99, 101, 138 (1856), 150 (1859), 20 (1860), 971 (1870), 2347 (1879), 11476 (1931), 16065 (1972).
AGR 1375.
AGR 1375.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1993-1995.