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Rue Wauwermans
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Cette rue relie la ch. de Louvain à la r. Verbist. Sur le plan original du quartier de l'Est de 1864, elle aboutissait à la r. des Moissons, projet devenu irréalisable avec le déplacement du chemin de fer et la construction du bd des Quatre-Journées.
La rue porte le nom de Jean-François Wauwermans qui fut bourgmestre de la commune de 1813 à 1823.
Le côté pair est bordé de maisons modestes d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., construites entre 1876 et 1889. De deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux, leurs façades sont enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. ou cimentéesEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne., marquées par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre, et certaines par les lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. encadrant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont rect. frappées d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. (No 16), ou bombées (n°s 10,12), celles des étages parfois agrémentées d'un balcon comme aux n°s 4, 6 et 18 à 24.
Le côté impair se caractérise par la présence de bâtiments industriels encadrant les habitations. En particulier au no 1, à l'angle de la ch. de Louvain, un anc. entrepôt de matériel ferroviaire faisant corps avec la gare et transformé en bureau (voir gare, no 195 ch. de Louvain) ; au no 11, à l'angle de la r. de la Cible, un garage construit v. 1930, à façade de brique, rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. semi-engagés, dont le vaste hall sous charpente métallique est couvert de sheds à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. bordé d'un motif décoratif en cimentEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne..
La rue porte le nom de Jean-François Wauwermans qui fut bourgmestre de la commune de 1813 à 1823.
Le côté pair est bordé de maisons modestes d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., construites entre 1876 et 1889. De deux ou trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux, leurs façades sont enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. ou cimentéesEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne., marquées par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre, et certaines par les lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. encadrant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont rect. frappées d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. (No 16), ou bombées (n°s 10,12), celles des étages parfois agrémentées d'un balcon comme aux n°s 4, 6 et 18 à 24.
Le côté impair se caractérise par la présence de bâtiments industriels encadrant les habitations. En particulier au no 1, à l'angle de la ch. de Louvain, un anc. entrepôt de matériel ferroviaire faisant corps avec la gare et transformé en bureau (voir gare, no 195 ch. de Louvain) ; au no 11, à l'angle de la r. de la Cible, un garage construit v. 1930, à façade de brique, rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. semi-engagés, dont le vaste hall sous charpente métallique est couvert de sheds à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. bordé d'un motif décoratif en cimentEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne..
Archives
ACSJ/Urb./TP 1813, 1900 (1876), 3541, 3692 (1888), 3775, 3787 (1889), 4370 (1892), 14510 (1951).
AR 18.10.1869.
Ouvrages
I.V.A.I.B., Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 22.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1993-1995.