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Rue Marie-Thérèse
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Artère rectiligne, tracée v. 1868, reliant la r. Joseph II (située sur Bruxelles) à la ch. de Louvain et croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. par les r. du Marteau, Hydraulique et de la Bigorne.
La création de cette voie de communication avec le quartier Léopold eut comme conséquence l'assainissement de la partie basse du faubourg de Louvain. Plusieurs maisons paysannes, « véritables foyers d'émanations putrides », qui n'avaient plus leur place dans une ville en croissance, furent supprimées.
La rue est bordée de maisons assez larges, act. divisées en appartements, autrefois uniquement habitées par des familles bourgeoises qui appréciaient ce quartier se développant aux abords de la r. de la Loi et du quartier Léopold. À l'exception du dern. tronçon vers la ch. de Louvain, qui, côté pair, est dénaturé par un immeuble des « Habitations à bon marché » rompant avec le style et le gabarit des autres édifices, la rue conserve de belles enfilades de maisons d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps..
Les plus anc. datent de 1865, les plus récentes de 1880. Elles présentent des façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. agrémentées de refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., de cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., de balcons et d'encadrements moulurés. Quelques maisons plus modestes sont simplement enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., d'autres couvertes de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. ou cimentéesEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne. nos 54, 56, 58 (1865), 59-61. nos 67 à 71, trois maisons du même style, datées de 1867, 1868 et 1869, no 72 de 1877 ; nos 104-106, 108, ensemble de deux maisons érigées en 1893 d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., les nos 104-106 en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., avec des r.d.ch. à usage commercial partiellement transformés, faisant à l'origine partie d'un ensemble comprenant six autres maisons démolies en 1942 (anc. nos 110 à 114 et nos 78 à 82 ch. de Louvain). Au no 66, une maison éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d'inspiration néo-classique se démarque par sa façade en briques rouges animée de bandes de pierre bleue.

Rue Marie-Thérèse, anc. magasin de la coopérative de l'Union Economique. Projet de 1914 (ACSJ/Urb./TP 8747).
De même que la r. du Vallon, l'histoire de la r. Marie-Thérèse fut profondément marquée par le développement de la coopérative de l'Union économique. Anc. les nos 86 à 92 abritaient des dépôts et magasins érigés par A. AUBREBIS de 1913 à 1915, les nos 80, 82, 84 par F. DE DECKER en 1929 et 1935, complétés en 1961 par un immeuble de sept niveaux (Nos 74-76), érigé par le même arch. Ce vaste complexe a été remplacé par l'immeuble des Habitations à bon marché (Nos 74-78) proposant 144 logements, construit d'après un permis de bâtir de 1978, par le bureau A+U, arch. C. EMERY, J. BAUDON, P. HAYOT.
La création de cette voie de communication avec le quartier Léopold eut comme conséquence l'assainissement de la partie basse du faubourg de Louvain. Plusieurs maisons paysannes, « véritables foyers d'émanations putrides », qui n'avaient plus leur place dans une ville en croissance, furent supprimées.
La rue est bordée de maisons assez larges, act. divisées en appartements, autrefois uniquement habitées par des familles bourgeoises qui appréciaient ce quartier se développant aux abords de la r. de la Loi et du quartier Léopold. À l'exception du dern. tronçon vers la ch. de Louvain, qui, côté pair, est dénaturé par un immeuble des « Habitations à bon marché » rompant avec le style et le gabarit des autres édifices, la rue conserve de belles enfilades de maisons d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps..
Les plus anc. datent de 1865, les plus récentes de 1880. Elles présentent des façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. agrémentées de refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., de cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., de balcons et d'encadrements moulurés. Quelques maisons plus modestes sont simplement enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., d'autres couvertes de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. ou cimentéesEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne. nos 54, 56, 58 (1865), 59-61. nos 67 à 71, trois maisons du même style, datées de 1867, 1868 et 1869, no 72 de 1877 ; nos 104-106, 108, ensemble de deux maisons érigées en 1893 d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., les nos 104-106 en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., avec des r.d.ch. à usage commercial partiellement transformés, faisant à l'origine partie d'un ensemble comprenant six autres maisons démolies en 1942 (anc. nos 110 à 114 et nos 78 à 82 ch. de Louvain). Au no 66, une maison éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d'inspiration néo-classique se démarque par sa façade en briques rouges animée de bandes de pierre bleue.
Rue Marie-Thérèse, anc. magasin de la coopérative de l'Union Economique. Projet de 1914 (ACSJ/Urb./TP 8747).
De même que la r. du Vallon, l'histoire de la r. Marie-Thérèse fut profondément marquée par le développement de la coopérative de l'Union économique. Anc. les nos 86 à 92 abritaient des dépôts et magasins érigés par A. AUBREBIS de 1913 à 1915, les nos 80, 82, 84 par F. DE DECKER en 1929 et 1935, complétés en 1961 par un immeuble de sept niveaux (Nos 74-76), érigé par le même arch. Ce vaste complexe a été remplacé par l'immeuble des Habitations à bon marché (Nos 74-78) proposant 144 logements, construit d'après un permis de bâtir de 1978, par le bureau A+U, arch. C. EMERY, J. BAUDON, P. HAYOT.
Archives
AR 28.10.1859, 26.03.1864.
AGR 1378.
ACSJ/Urb/TP 242, 252, 253, 266 (1865), 470 (1867), 705, 708 (1868), 758 (1869), 2025 (1877), 3082 (1885), 4454 (1893), 8747 (1914), 8854 (1915), 10926 (1929), 12414 (1935), 14600 (1951), 15677 (1961), 16680 (1978).
CC 01.04.1858, 16.09.1859.
Ouvrages
VAN BEMMEL, E., Histoire de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, 1869, p. 201.
AGR 1378.
ACSJ/Urb/TP 242, 252, 253, 266 (1865), 470 (1867), 705, 708 (1868), 758 (1869), 2025 (1877), 3082 (1885), 4454 (1893), 8747 (1914), 8854 (1915), 10926 (1929), 12414 (1935), 14600 (1951), 15677 (1961), 16680 (1978).
CC 01.04.1858, 16.09.1859.
Ouvrages
VAN BEMMEL, E., Histoire de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode, 1869, p. 201.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1993-1995.