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Rue du Croissant
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Ouverte suivant l'AR du 15.03.1876, la r. du Croissant relie en ligne droite la r. de Mérode au bd Van Haelen.
Parallèle à l'av. du Roi, elle ne comporte que quelques numéros sur le territoire saint-gillois, l'essentiel de son bâti se trouvant sur la commune de Forest.
Principalement résidentielle, la rue est composée de petites maisons du début du XXe s., marquées par les éclectismesStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. en vogue à l'époque, qu'ils soient d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. ou plutôt marqués par une conception polychrome de la façade. Seuls deux bâtiments témoignent d'une vocation industrielle, liée à la fabrication de chaussures. Le no 14 était autrefois occupé par la manufacture de souliers Van Marcke Frères, en intérieur d'îlot, tandis qu'au no 1 (voir r. de Mérode, no 256) se trouvait un magasin de machines et matériel pour la fabrication des chaussures, Atlas-Werke Poelher & Cie.
Nos ne figurant pas en notice : 1 et r. de Mérode 256 : immeuble d'angle de style Art décoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., 1912, arch. Charles Petein. R.d.ch. éventré par l'installation en 1962 d'une station d'essence. Nouveaux châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de dimension inappropriée ; 2, 4 : à l'angle de la r. de Mérode, deux maisons d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1899. Autrefois à usage de café, le no 2 conserve un r.d.ch. en pierre bleue à bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. rustiques, percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., s'étirant anc. jusqu'au sol ; 3 : maison éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. à façade polychrome, arch. Jules Munster, 1907, caractérisée par le rythme original des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ; 9 : maison éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. à façade polychrome, maçon-entrepreneur Léon Gossiaux, 1902, caractérisée par des carreaux de céramique à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ; 6, 8 : deux maisons d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1905. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. d'inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. ; 10, 12 : deux maisons éclectiques à façade polychromeDans l'inventaire, le style éclectique à façade polychrome désigne un type de façade assez courant en Belgique entre 1890 et 1914, d’ordinaire de composition asymétrique, caractérisé par un parement de briques à jeu polychrome et par un souci de décoration., 1910, arch. Eugène Leman, conçues en ensemble avec le no 12a. R.d.ch. réunis, transformés et recouverts de mosaïques en 1958 par et pour la sprl Claes ; 14, 16 : ensemble industriel, anc. à usage de manufacture de chaussures et act. à usage d'imprimerie, comprenant un petit bâtiment d'entrée (No 14) donnant accès à des constructions en intérieur d'îlot (1894, 1896, 1947), très transformées (1906, 1976), et un bâtiment de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. (No 16), de 1908, surhaussé et peint en 1988. Au no 14, bâtiment de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., 1922, arch. Charles De Wys, malheureusement peint et transformé par l'adjonction de deux niveaux en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite (arch. Louis Hoebeke, 1975) ; 18 : maison éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. à façade polychrome, 1908 ; 20 : maison d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1902, exhaussée en 1927 et caractérisée par des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. garnies de carreaux de céramique.
Archives des numéros ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 1 : voir r. de Mérode 256 : 352 (1912), 107 (1962) ; 2, 4 : 1574 (1899) ; 3 : 252 (1907) ; 6, 8 : 143 (1905) ; 9 : 375 (1902) ; 10, 12 : 253, 272 (1910), 30 (1958) ; 14, 16 : 3702 (1894), 3702 (1896), 177 (1906), 114 (1947), 47 (1976) ; 14 : 248 (1922), 1975 (1975) ; 16 : 250 (1908), 82 (1988) ; 18 : 249 (1908) ; 20 : 140 (1902), 208 (1927).