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Rue de l'Aqueduc
Cette notice concerne la partie de la voirie située sur Saint-Gilles. Consulter la notice de la partie de voirie sur Ixelles.
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La r. de l'Aqueduc, à cheval sur les communes de Saint-Gilles et d'Ixelles, part de la pl. Paul Janson, traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. la r. Africaine et se prolonge, passé le chevet de l'église de la Trinité, sur le territoire d'Ixelles.
Son nom rappelle la présence d'un aqueduc conduisant les eaux de la vallée du Hain, qui ruisselait à proximité du bois de La Cambre, vers un grand réservoir appartenant à la Ville de Bruxelles, situé à Ixelles.
Les maisons bordant la rue ont été édifiées durant une période très courte, entre 1888 et 1902. Les bâtiments relèvent essentiellement du style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., souvent teinté de néoclassicismeLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps..
Certaines maisons ont été modifiées de façon drastique, tel le no 28 (1896), exhaussé d'un niveau en 1962 (arch. Paul Evrard) ou le no 6 (1902), exhaussé v. 1960. Au no 8 (1900), le r.d.ch. a été modifié en 1988 pour l'établissement d'un commerce. Le no 35 (1890), d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., est act. recouvert de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. ; le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. est remplacé et la façade exhaussée d'un étage (1959).
Les constructions les plus récentes consistent en deux grands immeubles à appartements, le premier au no 38-40, dessiné par l'arch R. Van cauwenberghe en 1963 ; le second au no 48-50, conçu en 1956 par l'arch. Robert Van den Bergh. Ce dern. remplace une maison (No 48) édifiée par les arch. Franz Tilley et Ernest Delune en 1893.
Sur le territoire de Saint-Gilles, la rue se termine, du côté impair, par quatre maisons inspirées du style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., act. fortement modifiées : nos 59 (à l'angle de la r. Africaine no 29-31) et 61 (entrepreneur Hubert De Kock, resp. 1900 et 1899), 63 de 1894, 65 de 1893 (selon De Keyser, G., 1996).
Son nom rappelle la présence d'un aqueduc conduisant les eaux de la vallée du Hain, qui ruisselait à proximité du bois de La Cambre, vers un grand réservoir appartenant à la Ville de Bruxelles, situé à Ixelles.
Les maisons bordant la rue ont été édifiées durant une période très courte, entre 1888 et 1902. Les bâtiments relèvent essentiellement du style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., souvent teinté de néoclassicismeLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps..
Certaines maisons ont été modifiées de façon drastique, tel le no 28 (1896), exhaussé d'un niveau en 1962 (arch. Paul Evrard) ou le no 6 (1902), exhaussé v. 1960. Au no 8 (1900), le r.d.ch. a été modifié en 1988 pour l'établissement d'un commerce. Le no 35 (1890), d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., est act. recouvert de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. ; le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse ou une porte-fenêtre. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. est remplacé et la façade exhaussée d'un étage (1959).
Les constructions les plus récentes consistent en deux grands immeubles à appartements, le premier au no 38-40, dessiné par l'arch R. Van cauwenberghe en 1963 ; le second au no 48-50, conçu en 1956 par l'arch. Robert Van den Bergh. Ce dern. remplace une maison (No 48) édifiée par les arch. Franz Tilley et Ernest Delune en 1893.
Sur le territoire de Saint-Gilles, la rue se termine, du côté impair, par quatre maisons inspirées du style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., act. fortement modifiées : nos 59 (à l'angle de la r. Africaine no 29-31) et 61 (entrepreneur Hubert De Kock, resp. 1900 et 1899), 63 de 1894, 65 de 1893 (selon De Keyser, G., 1996).
Archives
ACSG/Urb. 6 : 47 (1902) ; 8 : 2228 (1900), 141 (1988) ; 28 : 425 (1896), 119 (1962) ; 35 : 2390 (1890), 171 (1959) ; 38-40 :134 (1963) ; 48 : 3437 (1893) ; 48-50 : 29 (1956) ; 59 : 2061 (1900) ; 61 : 1654 (1899) ; 63 : 3761 (1894) ; 65 : 3448 (1893), 34 (1964).
Ouvrages
EYLENBOSCH, A., HUTCHINSON, A., Un lieu, des thèmes, les hommes, éd. Les Rencontres Saint-Gilloises, Bruxelles, 1988, p. 63.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1997-2004.