Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 6342
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Description

Ensemble de trois maisons éclectiques à façade polychromeDans l'inventaire, le style éclectique à façade polychrome désigne un type de façade assez courant en Belgique entre 1890 et 1914, d’ordinaire de composition asymétrique, caractérisé par un parement de briques à jeu polychrome et par un souci de décoration., de gabarits différents, mais aux matériaux et au décor identiques, 1905.

Façades en briques rouges, rehaussées de briques blanches. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Balcons continus au 1er étage. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... galbés en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., à motifs Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. R.d.ch. commerciaux aux nos 12 et 14, scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en pierre bleue soutenant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en bois.

Au no 12, élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé. sous mansarde percée de deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. inégales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., la principale passante.

Aux nos 14, 16, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. identiques aux étages à l'origine, de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. sous mansarde. No 14 exhaussé en 1928.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 12 : 265 (1905) ; 14 : 227 (1905), 288 (1928) ; 16 : 228 (1905).