Typologie(s)

maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1884-1885

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 2516
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Description

Cinq maisons, faisant anc. partie d'un ensemble de seize maisons conçues pour un même propriétaire, un dénommé Houtekiet, en 1884 et 1885.

Les maisons sont édifiées par groupes de deux à cinq, aux angles de trois îlots différents, bordés par les r. de Mérode, Joseph Claes, de Suède et de Norvège.

Ces ensembles comprennent chacun, à l'origine, une vaste maison d'angle de trois niveaux, flanquée de part et d'autre ou d'un seul côté, d'une à trois maisons de gabarit plus modeste. La maison d'angle présente invariablement un r.d.ch. commercial doté de vitrines sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de bois. Les maisons latérales comptent presque toutes originellement deux niveaux plus un niveau d'entablementLe niveau d’entablement concerne un entablement à frise ajourée de fenêtres et constituant ainsi un demi-niveau.. R.d.ch. à bossages. Fenêtre unique à l'étage, à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cannelé ou à encadrement à bossages. Étage orné de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. à disques. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. percé d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie..

Rue de Mérode 113 (photo 1997).

Au no 113 r. de Mérode (1885), maison (démoli) conçue en ensemble avec le no 115, act. parementé de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante., et r. Joseph Claes 24, dont la façade a fait l'objet d'une lourde transformation. R.d.ch. portant l'inscription peinte « Plomberie Sanitaire ». Porte conservée.

Rue Joseph Claes 25 et 23 (photo 1997).

Aux nos 23, 25, 27 r. Joseph Claes (1885), trois maisons conçues en ensemble avec le no 117 r. de Mérode, act. surhaussé, le no 27 formant l'angle. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Rue Joseph Claes 30 (photo 2002).

Au no 30 r. Joseph Claes (1884), maison conçue en ensemble avec les nos 26, 28 de la même rue, l'un surhaussé et l'autre parementé de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante., ainsi qu'avec les nos 110 et 112 r. de Mérode, tous deux surhaussés. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens, porte remplacée.

Les autres maisons de l'ensemble sont les nos 13 (et r. de Norvège 2) et 15 r. de Suède (1885), tous deux surhaussés et profondément modifiés, ainsi que les nos 89 r. de Mérode, exhaussé, et 21 r. de Suède (1885).

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1002 (1885), 640 (1884).