Recherches et rédaction

1997-2004

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Tracée suivant le plan général d'alignement des nouvelles voiries à ouvrir près de la nouvelle station du Midi (Victor Besme, 1863), la rue de Hollande relie l'avenue Fonsny à la rue Émile Féron, en croisant la r. de Mérode.

Son 1er tronçon est bâti de 1864 à 1874 environ, de maisons d'esprit néoclassique assez modestes. Le reste de la rue, principalement bâti dans les années 1870 et 1880, se caractérise par plusieurs vastes maisons de rapport. De nombreux bâtiments à usage d'écuries, entrepôts ou ateliers sont conçus en intérieur d'îlot. Parmi ceux-ci, citons une imprimerie (voir no 47), une fonderie (No 49-49a) et plusieurs ateliers de confection (voir nos 44, 46, 48).

Dans le cadre du « PPAS Fonsny 1 » (voir av. Fonsny), le bâti originel des deux îlots bordés par le 1er tronçon de la rue de Hollande est voué à la démolition, pour laisser place à des immeubles de bureaux et de logements. Il ne subsiste actuellement plus, côté impair, qu'une seule maison ancienne, le no 3, le reste de la rue étant occupé par un immeuble en construction (voir av. Fonsny no 38) et un immeuble de 2000 (voir no 13), à l'angle de la r. de Mérode. Côté pair, le 1er tronçon de la rue, en cours de démolition, présente encore quelques maisons, la plupart à l'abandon. Dans le reste de la rue, la grande majorité des maisons ont subi de lourdes modifications au cours du temps, plusieurs ont même laissé place, principalement à partir des années 1960, à des immeubles de bureaux ou à appartements.

 

Nos ne figurant pas en notice : 13 et rue de Mérode 75 : immeuble de bureaux, 2000, arch. Nicolas Watchenko et Pierre Jonger, remplaçant trois maisons néoclassiques conçues dans les années 1860. Il intègre, à dr., l'anc. no 15-19, un immeuble réalisé par les mêmes arch. en 1986, dont les portes sont transformées en fenêtres. Ce dernier immeuble remplaçait lui-même trois maisons faisant anc. partie d'un ensemble de sept maisons de 1865 (anc. nos 5 à 19), toutes act. démolies ; 27 : à l'angle de la r. de Mérode, maison néoclassique, modifiée au r.d.ch. en 1950 ; 29, 31 : ensemble de deux maisons d'esprit néoclassique, 1865 ; 30, 34 et r. de Mérode 64 : ensemble de trois maisons néoclassiques, 1870, le no 30, à l'angle, surhaussé en 1947, recouvert de briquettes au r.d.ch. et ré-enduit aux étages, le no 34 mansardé ultérieurement ; 33-33a, 35 : ensemble de deux maisons d'esprit néoclassique, 1866, maçon Jean-Baptiste Rucquoi ; 36, 38 : deux maisons d'inspiration néoclassique, 1870 (selon De Keyser, G., 1996), le no 36 probablement surhaussé, le no 38 act. recouvert de briquettes ; 40, 42 : deux maisons anc. d'esprit néoclassique, 1885, act. recouvertes de briquettes, le no 40 probablement surhaussé ; 44 : maison anc. néoclassique, 1882, act. recouverte de briquettes aux étages et munie d'une lucarne. Atelier arrière conçu en 1945, pour la manufacture de voiles Deuil Fr. Winckert ; 46, 48 : ensemble de deux maisons anc. néoclassiques, 1880, la 1re act. recouverte de briquettes, la seconde profondément modifiée en 1947. Au no 46, atelier arrière de confection de vêtements en peaux (1953). Au no 48, atelier arrière de confection de manteaux pour dames, surhaussé en 1949 ; 47 : immeuble de bureaux, arch. J. De Brigode, 1960, remplaçant deux maisons. Un bâtiment arrière (1868) abritait les bureaux et magasins de l'imprimeur, éditeur et libraire Christophe Bruylant. Il est reconverti en local de réfrigération pour la Brasserie Le Lion Belge en 1892 ; 49-49a : immeuble à usage de garage, arch. Henri François, 1961, remplaçant un bâtiment à usage d'écurie (1890) de nombreuses fois transformé. Il abrite la fonderie H. et J. Deleplanque en 1907 ; 50 : maison anc. néoclassique, 1880, act. recouverte de briquettes ; 51, 53 : deux maisons néoclassiques, 1876, le no 51 modifié au r.d.ch., le no 53 surhaussé d'un niveau ; 52 : immeuble à appartements moderniste, remplaçant une maison de rapport ; 55 : maison d'inspiration néoclassique, 1885, conservant au r.d.ch. des traces de peinture publicitaire ; 58 : immeuble à usage d'entrepôt de tissus et d'atelier de confection, arch. Jules-Yvan Renchon, 1972, remplaçant deux maisons, l'anc. no 58 de 1885, l'anc. no 60 de 1880 ; 59 : petite maison d'une travée, rhabillée en 1956 par l'arch. Gust Vanderbecq ; 61-63 : immeuble à appartements, 1996, arch. Elias Haddad, remplaçant trois maisons néoclassiques, deux r. de Hollande (1866), la 3e r. Émile Féron no 11 (1865) ; 62 : immeuble de bureaux de la Ligue Braille (1989, arch. Liétard, Noizet, Ter Assatouroff), sur parcelle traversante avec le no 59-61 r. d'Angleterre, remplaçant cinq maisons, les anc. nos 68 et 70 conçus par l'arch. Émile Janlet en 1893 ; 74 : immeuble de logements, résultant du remembrement de deux maisons d'esprit néoclassique, les anc. nos 72 et 74, conçue en 1869 en ensemble avec deux autres maisons act. démolies, à l'angle de la r. Émile Féron, les anc. nos 7, 9 et r. de Hollande 76 (voir no 5-7-9 r. Émile Féron).

Sources

Archives des numéros ne figurant pas en notice

ACSG/Urb. 5 à 19 : 4554 (1865) ; 13 : 201 (1986), 080 (2000) ; 27 : 101 (1950) ; 29, 31 : 4211 (1865) ; 33-33a, 35 : 4887 (1866) ; 30, 34 : 861 (1870), 116 (1947) ; 40, 42 : 954 (1885) ; 44 : 483 (1882), 99 (1945) ; 46, 48 : 6630 (1880) ; 46 : 115 (1953) ; 47 : 6524 (1868), 3038 (1892), 114 (1960) ; 48 : 92 (1949) ; 49-49a : 3438 (1890), – (1907), 85 (1961) ; 50 : 6961 (1880) ; 51, 53 : 4137 (1876) ; 55 : 816 (1885), 37 (1956) ; 58 : 867 (1885), 42 (1972) ; 60 : 6728 (1880) ; 61-63 : 5375 (1866), 690 (1996), voir r. Émile Féron no 11 : 4125 (1865) ; 62 : 240 (1989) ; 68, 70 : 3283 (1893) ; 72, 74 : 455 (1869).