Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Jean COSSEarchitecte1985

Brigitte-Noël DE GROOFarchitecte1985

Henri DOYENarchitecte1985

Willy SERNEELSarchitecte1985

Styles

Postmodernisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 5118
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Description

Bâtiment de style post-moderne, conçu en 1985 par les arch. Jean Cosse, Brigitte-Noël De Groof, Henri Doyen et Willy Serneels.

Harmonieusement intégré dans la rue par son gabarit, la dimension de ses travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et la couleur de ses matériaux, l'immeuble occupe l'angle avec la r. Maurice Wilmotte. Façade en briques, traversée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de béton frappés de disques.

Élévation de quatre niveaux de hauteur dégressive, rythmée régulièrement de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, au nombre de six r. d'Irlande, de sept r. Maurice Wilmotte. Remarquable traitement de l'angle s'ouvrant en un porche de plan en retour d'équerre au r.d.ch., se rétrécissant à l'étage par des pans de mur en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb.. La porte d'entrée est percée sur un des côtés du porche. L'élévation se caractérise par un jeu savant et irrégulier des percements. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., hautes et étroites, certaines divisées par une colonne de béton. Elles sont disposées en symétrie r. Maurice Wilmotte, où les vides vont en s'élargissant de niveau en niveau. Au dern. niveau, en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., de vastes fenêtres rect. alternent avec les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en béton de la corniche, à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs, situées à l'aplomb des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..

Intérieur. Le vaste hall d'entrée, qui abrite la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. donnant accès aux auditoires, est à la fois modeste par le matériau mis en œuvre, du béton brut de décoffrage, et monumental par ses proportions. Charpente apparente. R. Wilmotte, l'Institut s'étend dans trois maisons attenantes (voir nos 60, 62 et 64 r. Wilmotte).

Sources

Archives
ACSG/Urb. 182 (1985).
CHDStG

Ouvrages
ARON, J., DE BECKER, F., PUTTEMANS, P., Inventaire du patrimoine contemporain de la région de Bruxelles, Bruxelles, 1994, fiche 70.
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, éd. de l'octogone, Bruxelles – Louvain-la-Neuve, 2000, p. 202.

Périodiques

PUTTEMANS, P., « Extension de l'Institut d'architecture Saint-Luc », A+, 107, 1990, pp. 45-46.