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Rue Faider
Cette notice concerne la partie de la voirie située sur Saint-Gilles. Consulter la notice de la partie de voirie sur Ixelles.
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Située sur les territoires de Saint-Gilles et d'Ixelles, la r. Faider tient son nom de Charles Faider, avocat général à la Cour d'Appel de Bruxelles, puis ministre de la Justice.
Elle est perpendiculaire à la ch. de Charleroi et bifurque subitement pour rejoindre la r. Defacqz. Son changement de direction avait pour objet de replacer le tracé de la rue parallèlement à l'orientation générale du parcellaire existant et de la raccorder perpendiculairement à la r. Defacqz afin de faciliter le lotissement des propriétés traversées.
L'alignement de la rue, ouverte en 1874, fut défini par AR du 02.12.1873. Un plan non exécuté, prévoyant une autre implantation, avait été dressé en 1864 par Victor Besme.
Les constructions furent élevées essentiellement entre 1874 et 1893. La rue compte en majeure partie des maisons bourgeoises de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. à façade polychrome ou de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., de gabarits relativement homogènes. Certaines se distinguent par leur inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., tels le remarquable hôtel Goblet d'Alviella, d'influence italienne (voir no 10) et l'immeuble d'angle dessiné par l'arch. Alexandre Bonny en 1875 (voir nos 1a-1b ,1c).
Nos ne figurant pas en notice : 4 : maison, entrepreneur Verlat et arch. A. Mennessier, 1874, lourdement transformée ; 11 : voir no 13 ; 17 : immeuble à appartements, 1956, arch. Raymond Burgraeve, remplaçant un hôtel de maître de 1875 ; 20 : immeuble initialement de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1885, radicalement modernisé en 1950, notamment par un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. et l'aménagement d'un garage ; 27 : maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1876.
IRPA, M190279.
Ouvrages
Saint-Gilles. Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU asbl, Bruxelles, 1988, p. 164.
Archives des numéros ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 4 : 2463 (1874), 1903 (1899), 227 (1926) ; 14 : 3667 (1876) ; 15 : 3275 (1893) ; 17 : 2839 (1875), 157 (1956) ; 20 : 848 (1885), 148 (1954) ; 27 : 3437 (1876).