Recherches et rédaction

1997-2004

 

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Anc. r. de Constantinople, l'artère, tracée vers 1860, est renommée r. Émile Féron en 1920, en l'honneur d'un député socialiste (1841-1918), conseiller communal à Saint-Gilles entre 1879 et 1890.

Tout comme les r. Fontainas et de Belgrade, elle est établie, pour ce qui est du tronçon situé entre la pl. des Héros et la r. de Danemark, sur une partie du « vieux chemin de Forest » (Oude Vorstweg). Cette très anc. et importante voie de communication, mentionnée dès 1321 et probablement antérieure, était également appelée vieux chemin de Bruxelles vers Halle (Oude Herbaene van Brussel naer Halle). En 1845, le chemin est rebaptisé r. des Chiens (Hondestraet).

La r. Émile Féron est une artère rectiligne, légèrement coudée à hauteur de la r. Coenraets. Elle court parallèlement à la r. de Mérode, avec laquelle elle constitue l'une des principales artères du quartier du Midi (1864), reliant l'av. de la Porte de Hal à l'av. du Roi.

Rue Emile Féron, vue vers la rue d'Angleterre, numéros pairs (photo 2005).
Rue Emile Féron, vue vers la rue d'Angleterre, numéros pairs (photo 2005).

La rue est bâtie de maisons essentiellement néoclassiques. Les 1res constructions remontent aux années 1860, à proximité de l'actuelle pl. des Héros. La dernière partie de la rue, vers l'av. du Roi, présente un bâti plus tardif, souvent marqué par l'éclectisme. Très actif dans la rue, l'entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel est l'auteur de plusieurs maisons néoclassiques (voir nos 53, 55, 73, 85, 87, 137 à 143). Bon nombre des maisons de la rue ont subi de lourdes modifications au cours du temps et certaines ont aujourd'hui fait place à des immeubles à appartements ou de bureaux. Par ailleurs, la Régie foncière a acquis et rénové, v. 1990, les nos 2 à 18, 22 à 30 et 21. Certaines de ces maisons ont été remembrées et des portes ont été supprimées.

Empruntée par le tramway à partir de 1873, la rue s'anime de r.d.ch. commerciaux. L'activité industrielle et artisanale, très présente dans le quartier, est favorisée par la proximité de la gare du Midi : fabrique de pantoufles au no 17, fonderie aux nos 19 et 55, laverie au no 66, menuiserie au no 86, imprimerie au no 138, serres d'horticulture aux nos 154 et 156, usine de torréfaction de café au no 173.

À noter, au no 12, l'accès à un ancien séchoir à bois, la Halle Germeaux, située dans le square du même nom, également accessible par la r. César Depaepe. Au no 117, à l'arrière d'une maison éclectique, s'installe en 1912 le Cinéma Moderne (arch. Hubert De Kock), qui ferme déjà ses portes en 1921.

Rue Émile Féron 117, projet pour un auvent vitré au Cinéma Moderne, ACSG/Urb. 173 (1920).
Rue Émile Féron 117, projet pour un auvent vitré au Cinéma Moderne, ACSG/Urb. 173 (1920).

Nos ne figurant pas en notice : 2 : maison néoclassique, 1879, modifiée à l'entablement ; 4 : maison néoclassique, 1877, surhaussée d'un niveau ; 6 : maison néoclassique, 1877, surhaussée ultérieurement ; 8 : maison néoclassique, 1875, surhaussée d'un niveau. Atelier arrière anc. à usage de menuiserie ; 13 : maison néoclassique, 1866, ré-enduite. Vitrine remplacée par deux fenêtres en 1910 ; 15, 17 : deux maisons anc. néoclassiques, 1868, act. recouvertes de briquettes. Fabrique de pantoufles conçue en 1923 à l'arrière du no 17 ; 19 : maison néoclassique, 1866, modifiée au r.d.ch. Bâtiment arrière de 1887, loué comme atelier par J. Peterman, « fondeur en cuivre » (voir également no 55) ; 20 : immeuble résultant du remembrement de deux maisons d'inspiration néoclassique : celle de g. de 1883, percée d'une porte de garage en 1930, celle de dr. à porte transformée en fenêtre ; 22 : immeuble résultant du remembrement de deux maisons identiques d'inspiration néoclassique, 1883. La porte de la maison de dr. transformée en fenêtre ; 24 : immeuble résultant du remembrement de deux maisons identiques d'inspiration néoclassique : les anc. nos 24 et 26, 1883. La porte de l'anc. no 24 transformée en fenêtre ; 26 : maison de style postmoderne, 1992 ; 27 : voir no 25 ; 28 : immeuble résultant du remembrement de deux maisons identiques d'inspiration néoclassique : les anc. nos 28 et 30, 1867, l'anc. no 28 act. recouvert de briquettes, la porte de l'anc. no 30 act. transformée en fenêtre ; 29 : maison anc. néoclassique, 1875, modifiée à plusieurs reprises au r.d.ch. et recouverte de briquettes aux étages en 1945 ; 30 : immeuble d'angle résultant du remembrement, v. 1990, des anc. nos 32 (1866) et 34 (1864) ; 31 : maison néoclassique, 1870, arch. F. Abeels, modifiée pour la 1re fois au r.d.ch. en 1884 ; 33, 35 et r. de Suède 60, 62-62a : ensemble de quatre maisons d'inspiration néoclassique, 1864 (selon De Keyser, G., 1996), le no 33 act. recouvert de briquettes ; 37 et r. de Suède 59 : deux maisons néoclassiques, 1870 (selon De Keyser, G., 1996), le no 37 act. recouvert de briquettes ; 39 : maison anc. d'inspiration néoclassique, 1870, percée d'une vitrine en 1924 et act. recouverte de briquettes ; 43 : maison éclectique à façade polychrome, 1889, ultérieurement dotée d'une logette, act. recouverte de PVC. Conserve un beau dispositif d'entrée ; 45, 47 : ensemble de deux maisons néoclassiques, 1873, toutes deux modifiées au r.d.ch., le no 47 doté d'une lucarne ultérieurement ; 46, 48 : ensemble de deux maisons néoclassiques, 1862, recouvertes de briquettes, le no 48 ultérieurement percé d'une vitrine ; 49 : maison néoclassique, ré-enduite et modifiée au r.d.ch. ; 50, 52 : ensemble de deux maisons néoclassiques, 1862, arch. Jean-Baptiste Mesmaeckers fils, percées d'une vitrine au r.d.ch., le no 50 mansardé ultérieurement, le no 52 act. recouvert de briquettes ; 51 : maison néoclassique, 1865, modifiée au r.d.ch. ; 53 : maison, 1865, entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel, profondément modifiée en 1938 par l'arch. G. Wargnier ; 54 : maison, fortement surhaussée et recouverte de briquettes, propriété de la Régie foncière ; 55 : maison anc. néoclassique, 1865, entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel, act. recouverte de briquettes. J. Petermann, « fondeur en cuivre », y installe sa fonderie en 1870, puis déménage au no 19 dans les années 1880. Il quitte ensuite la rue pour s'établir r. de Suède (voir no 46) puis r. Fontainas en 1897 (voir no 21-23) ; 56 : maison néoclassique, 1860, pour et probablement par le maître-maçon E. Karsoel, recouverte de briquettes en 1946 ; 57 : maison anc. néoclassique, 1865, act. recouverte de briquettes ; 59 : maison néoclassique ; 61 : voir no 63 ; 62, 64 : ensemble de deux maisons néoclassiques, arch. Van Der Riet, 1860, jointes par un balcon continu. no 62 exhaussé d'un niveau et modifié au r.d.ch. en 1938. Au no 64, lucarnes placées en 1926 ; 65, 67 : deux maisons, 1869, act. recouvertes de briquettes, le no 65 surhaussé d'un niveau, le no 67 mansardé en 1925 et conservant une corniche à toupies ; 71-71a : large maison néoclassique, 1890, modifiée au r.d.ch. ; 73 : maison néoclassique, 1863, entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel (selon De Keyser, G., 1996) ; 74 : immeuble d'inspiration Art Déco, 1935, résultant probablement de la transformation de deux maisons néoclassiques ; 75, 77 : deux maisons néoclassiques, 1865, le no 75 surhaussé et recouvert de plaquettes en 1952 ; 76 : maison néoclassique, 1860, surhaussée d'un niveau et recouverte de briquettes ; 78 : maison éclectique, 1889, surhaussée d'un niveau et dotée d'une devanture commerciale en marbre de style Art Déco, à vitrine à petits-bois et accès en retrait, établie en 1926 par l'arch. J. Vincke ; 79 : maison néoclassique, 1863, arch. Demartelaer, act. ré-enduite ; 80 : maison éclectique, 1889 ; 81 : maison néoclassique, act. ré-enduite ; 83 : maison néoclassique, act. ré-enduite ; 83a : maison néoclassique, à l'angle de la r. Coenraets, act. ré-enduite ; 85 : maison anc. néoclassique, 1872, entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel, act. recouverte de briquettes, modifiée au r.d.ch. ; 87 : maison anc. néoclassique, 1866, entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel, act. recouverte de briquettes, ultérieurement munie de lucarnes ; 89 : maison de 1876, complètement remaniée en 1960, arch. J. Lambrechts ; 91, 93 : ensemble de deux maisons, 1877, act. recouvertes de briquettes, le no 93 muni d'une lucarne ultérieurement ; 92 : maison d'inspiration néoclassique, 1888, ré-enduite, munie d'une lucarne et percée d'une porte de garage en 1965 ; 94 : maison néoclassique, 1886, ultérieurement recouverte de briquettes, mansardée en 1926 ; 95 : maison néoclassique, 1877, act. dérochée ; 96 : maison de 1888, surhaussée d'un niveau en 1934 et recouverte de briquettes ; 98 : à l'angle de la r. du Danemark, 1894, maison d'inspiration néoclassique, ré-enduite et surhaussée ultérieurement ; 99 : maison anc. néoclassique, 1882, act. recouverte de briquettes ; 100 : maison d'inspiration néoclassique, 1900 (selon De Keyser, G., 1996), à r.d.ch. commercial ultérieurement recouvert de carreaux de céramique. Vitrine à imposte à petits-bois ; 101 : maison d'inspiration néoclassique, 1893, à r.d.ch. en pierre bleue ; 103 : maison d'inspiration néoclassique, 1892, exhaussée d'un niveau en 1926 et act. recouverte de briquettes ; 106-108 : immeuble à appartements de 1960 (selon De Keyser, G., 1996), remplaçant deux maisons de 1885 ; 107 : maison anc. néoclassique, 1896, arch. Hector Gérard ; 110 : voir nos 112, 114 ; 113 : maison néoclassique, 1898, act. dérochée et modifiée au r.d.ch. ; 115 : maison néoclassique, 1893, act. recouverte de briquettes et modifiée au r.d.ch. ; 117 : maison éclectique, 1898, avec atelier arrière transformé en 1912 par l'arch. Hubert De Kock en salle de spectacle cinématographique, le Cinéma Moderne. En 1920, établissement d'une marquise en fer forgé, act. disparue, avant la fermeture définitive en 1921. Un garage s'y installe en 1980. À rue, porte cochère menant au bâtiment arrière, diminuée de hauteur par l'aménagement d'un entresol. Elle est flanquée d'une étroite porte piétonne, act. murée ; 118 : maison de 1889, act. recouverte de briquettes ; 120, 122 : deux maisons d'inspiration néoclassique, 1889, arch. J. Neyrinck, le no 122 act. recouvert de briquettes ; 121 : maison néoclassique, 1877, conservant une vaste fenêtre à petits-bois au r.d.ch. ; 123 : maison néoclassique, 1877, exhaussée en 1929 ; 124 : maison d'inspiration néoclassique, 1889, arch. Guillaume Seghers, recouverte de briquettes en 1947 ; 126 : maison de 1893, surhaussée et recouverte de briquettes ; 127 : maison anc. néoclassique, 1877, modifiée au r.d.ch., surhaussée d'un niveau et recouverte de briquettes ; 128 : maison éclectique, 1905, conçue en ensemble avec le no 167 r. Théodore Verhaegen, 1902, arch. Joseph Vincke ; 129 : maison néoclassique, 1877, act. parementée de briquettes ; 130-130a, 132 : à l'angle de la r. Théodore Verhaegen, deux maisons d'inspiration néoclassique, 1878, entrepreneur Marcellin Dineur, conçues en ensemble avec les nos 178, 180 r. Théodore Verhaegen ; 131 : maison néoclassique, 1877, surhaussée d'un niveau en 1951 et ré-enduite ; 133 et r. Théodore Verhaegen 167b : immeuble d'angle néoclassique, 1875, transformé en 1938 par l'arch. Georges Lambeau ; 134 : maison éclectique à façade polychrome, 1893 ; 136 : maison néoclassique, 1890 ; 137, 141, 143 : voir no 139 ; 138, 142 : voir no 140 ; 150 : maison éclectique à façade polychrome, 1905, arch. Louis Gille ; 161-165-167, 173 : immeubles conçus à usage d'imprimerie, le no 161-165 de 1974, arch. René Wouters, avec extensions de 1985 (arch. Georges Piron), dans le même style, aux nos 167 et 173, ce dernier numéro distant de deux maisons dans la rue. Ils remplacent, entre autres, le no 165, maison éclectique de 1902 (arch. Jean Maelschalck), le no 167 de 1905 et le no 173 de 1901, l'usine de torréfaction de café J. Debert ; 162 : maison néoclassique, 1884, surhaussée d'un niveau ; 168 : mur de clôture. À l'arrière, société de produits chimiques en gros, SA Defraene ; 171 : maison d'inspiration néoclassique, 1902 ; 175 : maison d'inspiration néoclassique, 1901, arch. François Kilbaey ; 177 : à l'origine, bâtiment de deux niveaux à usage d'écurie et de remise (1905), transformé en 1913 et 1930, puis exhaussé de deux étages en 1967 (arch. A. Lejeune) ; 178 : maison d'inspiration néoclassique, 1900, modifiée à plusieurs reprises au r.d.ch. ; 179 : maison, 1901, à r.d.ch. en pierre bleue percé d'une vitrine axiale ; 181 : maison d'inspiration néoclassique, 1900, à r.d.ch. commercial sous linteau métallique continu ; 182, 184 : ensemble de deux maisons d'inspiration néoclassique, 1900, arch. Ernest Linard, le no 184, à r.d.ch. commercial, à l'angle de l'av. du Roi ; 187 : maison de style éclectique, 1911, arch. Albert Huvenne ; 195 et av. du Roi 72 : maison d'angle d'inspiration néoclassique, 1902, parementée de briquettes depuis 1964.

Sources

Ouvrages
CRUNELLE, M., DEBLIECK, D., VAUTHIER, E., et al., Inventaire des salles de cinéma de la Région de Bruxelles, Service de Monuments et Sites, Bruxelles, 1994, fiche 145.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, AAM, Bruxelles, 1980-82, fiche 17.
La vie économique à Saint-Gilles, des origines à demain, Syndicat d'initiative, Saint-Gilles, 1993, pp. 109-128.
Saint-Gilles. Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU asbl, Bruxelles, 1988, p. 49.

Périodiques
DONS, R. « les voies de communication à Obbrussel-Saint-Gilles jusqu'au début de 1840 », Le Folklore brabançon, 269, 1991, pp. 69-73.

Archives des numéros ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 2 : 4992 (1878) ; 4 : 4235 (1877) ; 6 : 4287 (1877) ; 8 : 3071 (1875) ; 13 : 5008 (1866), 12009 (1910) ; 15 : 6819 (1868) ; 17 : 6870 (1868), 93 (1923) ; 19 : 4793 (1866), 112 (1887) ; 20 : 328 (1883), 247 (1930) ; 22 : 35 (1883) ; 24, 26 : 92 (1883) ; 26 : – (1992) ; 28, 30 : 5629 (1867) ; 29 : 3184 (1875), 68 (1945) ; 31 : 844 (1870), 466 (1884) ; 32 : 4917 (1866) ; 34 : 3692 (1864) ; 39 : 747 (1870), 90 (1924) ; 43 : 2264 (1889) ; 45, 47 : 1928 (1873) ; 46, 48 : 1841 (1862) ; 50, 52 : 1884 (1862) ; 51 : 4684 (1865) ; 53 : 4614 (1865), 196 (1938) ; 55 : 4618 (1865) ; 56 : – (1860), 98 (1946) ; 57 : 4635 (1865) ; 62, 64 : 35 (1860) ; 62 : 308 (1938) ; 64 : 299 (1926) ; 65, 67 : 7039 (1869) ; 67 : 118 (1925) ; 71-71a : 2398 (1890) ; 73 : 3122 (1863) ; 74 : 43 (1935) ; 75, 77 : 4399 (1865), 70 (1952) ; 76 : 1101 (1860) ; 78 : 2125 (1889), 283 (1926) ; 79 : 2944 (1863) ; 80 : 2107 (1889) ; 85 : 1542 (1872) ; 87 : 5188 (1866) ; 89 : 4039 (1876), 5 (1960) ; 91, 93 : 4421 (1877) ; 92 : 1910 (1888), 35 (1965) ; 94 : – (1886), 121 (1926) ; 95 : 4703 (1877) ; 96 : 2063 (1888), 157 (1934) ; 98 : 3708 (1894) ; 99 : 635 (1882) ; 101 : 3346 (1893) ; 103 : 3000 (1892), 235 (1926) ; 106-108 : 815 (1885) ; 107 : – (1896) ; 113 : 1298 (1898) ; 115 : 3347 (1893) ; 117 : 1497 (1898), 332 (1912), 173 (1920); 118 : 2191 (1889) ; 120 : 2188 (1899) ; 121 : 4254 (1877) ; 122 : 2189 (1889) ; 123 : 4720 (1877), 198 (1929) ; 124 : 2265 (1889), 37 (1947) ; 126 : 3373 (1893) ; 127 : 4395 (1877) ; 128 : 2 (1905) ; 129 : 4397 (1877) ; 130-130a, 132 : 4163 (1878) ; 131 : 4399 (1877), 91 (1951) ; 133 : 337 (1875), 30 (1938) ; 134 : 3345 (1893) ; 136 : – (1890) ; 150 : 263 (1905) ; 162 : 1884 (1884) ; 161-165 : 1973-111 (1974) ; 165 : 181 (1902) ; 167 : 174 (1905), 77 (1985) ; 171 : 132 (1902) ; 173 : 172 (1901), 1984-111 (1985) ; 175 : 141 (1901) ; 177 : 123 (1905), 239 (1913), 101 (1930), 2 (1967) ; 178 : 1988 (1900) ; 179 : 13 (1901) ; 181 : 2245 (1900) ; 182, 184 : 2122 (1900) ; 187 : 269 (1911) ; 195 : voir av. du Roi 72 : 120 (1902), 19 (1964).