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Rue Dejoncker
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La r. Dejoncker part de l'av. de la Toison d'Or vers le sud-est. Elle est traversée par les r. Jourdan et Jean Stas puis, peu avant de rencontrer la r. Bosquet, elle bifurque vers l'est sur son dernier tronçon et rejoint la ch. de Charleroi.
Elle tient son nom de Jean-Philippe Dejoncker qui, avec le docteur Jean-Baptiste Jourdan, était propriétaire des terrains situés entre l'av. Louise et la r. Bosquet. Ils obtinrent en 1839 l'autorisation du Conseil communal de Saint-Gilles de percer de nouvelles rues à travers leurs biens, dont la r. Dejoncker. Celle-ci se situe dans le quartier Louise, dont le plan d'aménagement fut approuvé par l'AR du 31.08.1840 (voir av. Louise).
Les 1res constructions de la rue, de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., apparaissent un an après cet arrêté. De par la proximité de la rue avec l'av. Louise, important pôle commercial, ce bâti a été fortement remanié. La plupart des maisons ont fait place à des immeubles à appartements ou de bureaux de grand gabarit.
Nos ne figurant pas en notice : 2-14, r. Jourdan 9-13 et av. de la Toison d'Or 56-60 : complexe d'immeubles de bureaux, à appartements et de commerce, 1995, arch. Desmet et Whalley, remplaçant, r. Dejoncker, plusieurs maisons néoclassiques : les nos 2, conçu ensemble avec le no 60 av. de la Toison d'Or en 1840, 4 et 6 (1861), 8 et 10 (1849), 12 (1842), 14 (1841) ; 1 à 13 et av. de la Toison d'Or 63-61 : vaste complexe d'immeubles résidentiels et de bureaux, arch. De Smet Whalley, 1990, remplaçant entre autres les Nos 3, arch. Léon Martin, 1891, 5, 7 et 9 de 1841 (selon De Keyser, G., 1996) ; 15 : maison, 1842, bâtie avec les nos 11, 13 act. démolis, rhabillée en 1977 ; 17 et r. Jourdan 25-27 : ensemble de maisons néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1844 (selon De Keyser, G., 1996), le no 17 doté d'un orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de bois de 1902 ; 18 : maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. de 1842 (selon De Keyser, G., 1996), exhaussée en 1926 ; 20 : maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., r.d.ch. modifié à diverses reprises ; 22 : maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1855, exhaussée de deux niveaux et percée d'une devanture commerciale en 1928 ; 23 : large maison, 1849, exhaussée d'un étage en 1890 ; 24 : maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1848 (selon De Keyser, G., 1996), exhaussée en 1887 ; 25 et 29 : voir no 27 ; 26, 28 : maisons jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. de 1858, le no 26 exhaussé de deux étages en 1944, le no 28 rhabillé et profondément transformé en 1951 ; 30 : maison d'angle, 1956, arch. Joseph Devillers, à l'emplacement d'une maison de 1853 ; 32-40 : long immeuble à appartements derrière sept façades individualisées, pastichant le style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., bâties dans le cadre du projet urbanistique et commercial « Louise village » (voir r. Jean Stas 2 à 22), 1990, arch. éric Ysebrant de Lendonck et Paul Becker du bureau Assar, remplaçant des maisons néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps.: les nos 32 (1885), 34 (1862), 38 (1861), 40 (1857), ainsi que le no 36, un bâtiment de 1908 de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique de l'arch. Paul Hamesse ; 31 à 37 : terrain vague, à l'emplacement de maisons néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. des années 1860-1870, le no 31, occupé à la fin du XIXe s. par l'atelier du peintre-décorateur C. De Witte, est agrandi d'une annexe à front de rue, arch. Jean-Jules Eggericx, 1938 ; 39 : maison néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., 1879, r.d.ch. modifié à diverses reprises ; 42, 44, 46 : vaste immeuble, arch. André et Jean Polak, 1967, à l'emplacement de bâtiments de 1872, 1867 et 1863 (selon De Keyser, G., 1996) ; 45 : petite maison de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., arch. Georges Collin, 1930, anc. dépendances de l'hôtel de maître no 23 r. Bosquet ; 54-58 : immeuble, 1935, arch. Paul Dhaeyer ; 60-64 : immeuble, 1960, arch. Paul Dhaeyer.
Saint-Gilles Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU ASBL, Bruxelles, 1988, p. 157.
Divers
Collection de Dexia Banque.
Archives des numéros ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 1 : 254 (1935) ; 2-14 : voir av. de la Toison d'Or 56-60 : – (1995) ; 3 : 2807 (1891) ; 4, 6 : 1309 (1861) ; 5 : 879 (1841) ; 7 : 821 (1841) ; 8, 10 : 3564 (1849) ; 9 : 1841 ; 11, 13, 15 : 1131 (1842) ; 12 : 1132 (1842) ; 14 : 878 (1841) ; 15 : 92 (1977) ; 17 : 3497 (1893), 274 (1902) ; 18 : 321 (1926) ; 22 : 151 (1855), 506 (1928) ; 23 : 3643 (1849), 2015 (1890) ; 24 : 1774 (1887) ; 26-28 : 304 (1858) ; 26 : 1944 ; 28 : 155 (1951) ; 30 : 5258 (1853), 181 (1956) ; 31 : 299 (1938) ; 32-40 : 124 (1989-1990) ; 32 : 786 (1885) ; 34 : 1841 (1862) ; 36 : 28 (1908) ; 39 : 6078 (1879) ; 40 : 76 (1857) ; 43-45 : 180 (1930) 46, 104 (1967) ; 54-56-58 : 198 (1935) ; 60-62- 64 : 126 (1960).
MRBC/AATL : 1 à 13 : 271/AB/ 73504 (1989).