Recherches et rédaction

1997-2004

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Rue rectiligne en légère pente, reliant l'avenue Fonsny à la chaussée de Forest. Elle est interrompue par les rues de Mérode et Émile Féron, suivant le tracé orthogonal du quartier du Midi.

Son nom est celui d'un propriétaire de terrains situés à cet endroit, à l'initiative duquel la rue fut tracée. Le tracé de la rue est ratifié par l'AR du 12.09.1863, avec celui du nouveau quartier à proximité de la gare du Midi.

La rue est dominée par les maisons de style néoclassique construites entre 1860 et 1890. La plupart sont assez mal conservées. Entre la rue Émile Féron et la chaussée de Forest s'installent d'importantes industries, comme l'imposante manufacture de meubles en rotin « van Oye van Duerne et fils ainé », en 1866 (voir nos 69 et 71), où travaillaient vers 1900 près de 500 ouvriers. Par ailleurs, la rue a échappé aux massives démolitions qui ont bouleversé la physionomie de certaines rues du quartier à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

Nos ne figurant pas en notice : 1, 3, 5 et av. Fonsny 75, 76, 77 : ensemble de cinq maisons d'esprit néoclassique, 1879, comprenant deux maisons de deux travées, dans chacune des rues, situées de part et d'autre d'une maison d'angle ; : maison d'inspiration néoclassique, 1898 ; 7 : maison néoclassique, 1882 ; : maison néoclassique, arch. Alexandre Bonny, 1886 ; 10 : maison anc. néoclassique, 1879, act. recouverte de briquettes ; 11 : maison néoclassique, 1901, arch. Henri Everaerts. Une logette en bois, qui ne figure pas sur les plans d'origine, prend place à l'étage. Le bâtiment arrière (1900), à usage de magasin et d'atelier, occupe également la parcelle du no 13 ; 12, 14 : deux maisons jumelles, 1876, toutes deux act. recouvertes de briquettes ; 13 : maison Art Déco signée « L(éon) Janlet arch. 1933 » ; 15 : maison néoclassique, 1880, avec bâtiment arrière de même date ; 16 : maison anc. néoclassique, act. recouverte de briquettes ; 17, 19 : ensemble de deux maisons néoclassiques jumelles, 1876, r.d.ch. éventrés, celui du no 17 en 1954 ; 18 : maison anc. néoclassique, 1880. En 1962, la façade est recouverte de briquettes, la dimension de ses baies est réduite et ses balcons sont supprimés ; 20 : maison d'inspiration néoclassique, 1876, act. à l'abandon ; 21, 23 : ensemble de deux maisons néoclassiques jumelles, 1872 ; 25, 27 et r. de Mérode 137 : ensemble de deux maisons néoclassiques jumelles, act. recouvertes de briquettes, 1871 ; 26, 28 et r. de Mérode 135 : ensemble de trois maisons néoclassiques, 1876, comprenant deux maisons identiques act. recouvertes de briquettes (nos 26 et r. de Mérode 135) de part et d'autre d'une maison d'angle (No 28) ; 31, 33 : ensemble de deux maisons néoclassiques jumelles, 1881 ; 32 : maison d'inspiration néoclassique, 1898, garage percé au r.d.ch. en 1973, étage ajouté en 1990 ; 34 : maison d'inspiration néoclassique, 1893, toit mansardé en 1955 ; 35 : maison anc. néoclassique, 1872, act. recouverte de briquettes ; 36 : maison néoclassique, 1868, recouverte de briquettes ; 37 : maison anc. néoclassique, 1881, exhaussée ultérieurement d'un étage, act. dérochée ; 39 : maison anc. néoclassique, 1868, ultérieurement exhaussée et recouverte de briquettes ; 41 : maison néoclassique, 1864, par le maçon Jean-Baptiste Carsoel (selon De Keyser, G., 1996), act. recouverte de briquettes ; 40, 42, 44, 46 : ensemble de quatre maisons néoclassiques, agencées selon une vaste composition symétrique, 1874. Les deux maisons du milieu ainsi que les deux latérales étaient à l'origine identiques deux à deux, en miroir. nos 44 et 46 actuellement déparés par la disparition des garde-corps ainsi que, au no 44, par un parement de briquettes et, au no 46, par la disparition de sa décoration enduite. nos 40 et 42 mansardés en 1966, privés de leur mouluration entre 1997 et 2004 ; 44, 46 : voir nos 40, 42 ; 48 : maison néoclassique, 1878 (selon De Keyser, G., 1996), recouverte de briquettes, toit mansardé en 1931 ; 49 : maison anc. néoclassique, 1864, maçon Jean-Baptiste Carsoel (selon De Keyser, G., 1996), exhaussée d'un étage en 1960 et recouverte de briquettes ; 50 : maison néoclassique, 1874, arch. F. Abeels ; 52, 54 : maisons néoclassiques, le no 52 lourdement transformé en 1929 ; 53 : maison néoclassique, 1867, Jean-Baptiste Carsoel, act. recouverte de briquettes ; 57-59 : maison d'angle néoclassique, 1887, arch. Gustave Ghysels, act. parementée de briquettes ; 61 : petite garage, 1930, exhaussé d'un étage en 1932 ; 64 : maison, 1860, reconstruite en 1924 ; 66 : maison néoclassique, 1861, exhaussée d'un étage en 1934 ; 68 : maison néoclassique, 1865 ; 70 : maison néoclassique, 1871 (selon De Keyser, G., 1996) ; 74 : maison néoclassique, 1871, avec atelier arrière, siège d'activité de l'imprimerie typo-lithographique à vapeur « Ch. Besson et fils », maison fondée en 1840 ; 75-77-79 : long immeuble industriel signé « J. OTTEN / architecte / 1953 » à l'emplacement de constructions plus anciennes, dont l'entrepôt de vente et de location de Matériel pour Travaux Publics J. P. Lefèvre, établi en 1905. À l'arrière du no 78, qui formait avec les nos 80 et 82 la propriété de M. L. Wauters, se trouve une cheminée de 21 m. de haut ; 76 : maison act. parementée de briquettes, exhaussée en 1929 ; 78 : maison néoclassique, 1867, exhaussée en 1941, r.d.ch. aujourd'hui éventré par une porte de garage ; 80 : maison néoclassique, 1861 ; 81, 83 : deux maisons éclectiques à façade polychrome, resp. 1902 et 1907, plafonneur Frédéric Dravers ; 82 : maison néoclassique, 1862 (selon De Keyser, G., 1996) ; 84 : maison néoclassique, 1875, ayant perdu sa mouluration enduite ; 86 : maison néoclassique, 1876 ; 88 : maison néoclassique, 1871 ; 90-92 : maison néoclassique, 1866 ; 94 : maison néoclassique, 1872, transformée en 1931 par l'agrandissement des baies et un renouvellement de l'enduit ; 96 : maison néoclassique, 1864 ; 98-100 : maison néoclassique, 1878, recouverte de briquettes ; 102-104 : maison d'angle, 1871, recouverte de briquettes.

Sources

Ouvrages
La vie économique à Saint-Gilles, des origines à demain, Syndicat d'initiative, Saint-Gilles, 1993, p.120.

Archives des numéros ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 1, 3, 5 : voir av. Fonsny 75, 76, 77 : 4805 (1879) ; 4 : 1150 (1898) ; 7 : 491 (1882) ; 9 : 1486 (1886) ; 10 : 6131 (1879) ; 11 : 2277 (1900), 6 (1901) ; 12 : 3937 (1876) ; 13 : 169 (1933) ; 14 : 3936 (1876) ; 15 : 684 (1880) ; 17, 19 : 3924 (1876) ; 17 : 98 (1954) ; 18 : 6898 (1880), 109 (1962) ; 20 : 4056 (1876) ; 21, 23 : 1724 (1872) ; 25, 27 : 1057 (1871) ; 26, 28 : voir r. de Mérode 135 : 3408 (1876) ; 31, 33 : 243 (1881) ; 32 : 1434 (1898), 11 (1973), 20 (1990) ; 34 : 3407 (1893), 144 (1955) ; 35 : 1761 (1872) ; 36 : 1523 (1868) ; 37 : 52 (1881) ; 39 : 6404 (1868) ; 40, 42, 44, 46 : 2396 (1874), 105 (1966) ; 41 : 3138 (1864) ; 48 : 44 (1931) ; 49 : 3162 (1864), 96 (1960) ; 50 : 2471 (1874) ; 52 : 430 (1929) ; 53 : 5623 (1867) ; 57-59 : 1710 (1887) ; 61 : 310 (1930), – (1932) ; 64 : – (1860), 54 (1924) ; 66 : – (1861), 87 (1934) ; 68 : 4453 (1865) ; 74 : 8461 (1871) ; 75 : 269 (1905) ; 76 : 131 (1929) ; 78 : 6116 (1867), 31 (1941) ; 80 : 1679 (1861) ; 81 : 361 (1902) ; 83 : 293 (1907) ; 84 : 3028 (1875) ; 86 : 3925 (1876) ; 88 : 1366 (1871) ; 90-92 : 5511 (1866) ; 94 : 1622 (1872), 260 (1931) ; 96 : 3556 (1864) ; 98-100 : 5030 (1878) ; 102-104 : 1278 (1871).