Typologie(s)

hôtel de ville/maison communale

Intervenant(s)

Victor BESMEarchitecte, inspecteur voyer1864

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 7502
voir plus

Description

Vaste bâtiment de style néoclassique, situé parallèlement à l'église Saint-Gilles, à l'angle des r. du Fort et de l'Église Saint-Gilles. Conçu en 1864 par l'arch. Victor Besme, il est agrandi une 1re fois en 1875, puis en 1881 par l'arch. Edmond Quétin. Dans les années 1890, la maison communale est cependant jugée trop exiguë et remplacée, dès les 1res années du XXe s., par un vaste hôtel de ville construit dans le sud de la commune (voir pl. Van Meenen 39). Une partie du bâtiment est alors convertie en Justice de Paix. L'autre abritera le Musée de la vie saint-gilloise, puis une galerie d'art ; elle est act. occupée par une antenne de police.

À l'origine, bâtiment de plan carré (A), de deux niveaux, comptant quatre façades de chacune cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. En 1875, il est doté, vers la r. du Fort, d'un large avant-corps (B) de deux niveaux sous mansarde, dont le plan se termine en demi-cercle. En 1881, Quétin ajoute au bâtiment un 2e étage ainsi qu'un important volume (C) comptant deux façades reliées par une rotonde, l'une prolongeant celle face à l'église, l'autre à front de la r. de l'Église Saint-Gilles.

Anc. maison communale de Saint-Gilles, agrandissement de 1881, plan du 2[s]e[/s] étage, ACSG/TP. (fonds non classé).

Les façades des extensions reprenant les formes de celles du volume d'origine, l'ensemble présente une élévation homogène, enduite et rehaussée de pierre bleue, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages au r.d.ch., partiellement en pierre bleue. Toiture très faiblement pentue, percée d'un grand nombre de hautes cheminées.

Façade vers le parvis de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale percée d'une porte flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de pierre bleue et d'une fenêtre sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au 1er étage. Façade vers l'église de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les 3e et 5e, d'entrée, en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à bossages, sommées d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Ces dern. sont percées aux étages de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., celle du 1er devancée d'un balcon à jouesLe terme joues désigne les petits côtés d’un balcon, entièrement en pierre ou en maçonnerie. de pierre bleue et balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en pierre blanche. Façade vers la r. de l'Église Saint-Gilles de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., reliée à la précédente par une rotonde de deux niveaux sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé de trois portes et sous toit-terrasse ceint d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire..

Avant-corps vers la r. du Fort comptant latéralement deux fois deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., reliées à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'axe par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de plan courbe, d'entrée et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Cette dern. est percée à l'étage d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages et devancée d'un balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. couronnée d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. en bois et d'une toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Mansarde éclairée par cinq lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..

Anc. maison communale de Saint-Gilles, locaux de la Justice de Paix, <a href='/fr/glossary/248' class='info'>cage d'escalier<span>Espace à l'intérieur duquel se développe un escalier.</span></a> (photo 2003).

À l'intérieur, la partie du bâtiment abritant la Justice de Paix a conservé son décor néoclassique. Cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. éclairée par un puits de lumière de plan ovale ; belle rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Salle d'audience de plan semi-circulaire, à riche décor mouluré, conservant son mobilier de bois.

Sources

Archives

ACSG/TP. (fonds non classé).

Collection cartes postales Dexia Banque.


Publications

BERNIER, F., Monographie de Saint-Gilles-lez-Bruxelles, P. Weissenbruch, Bruxelles, 1904, pp. 75-77.