Typologie(s)

maison d’architecte

Intervenant(s)

Joseph VAN NECKarchitecte1910

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 5382
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Description

À l'angle de la r. Antoine Bréart, immeuble de style éclectique à réminiscences néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Anc. bureau et habitation de l'arch. Joseph Van Neck, qu'il dessine en 1910.

Élévation en briques rouges, rehaussée de pierre blanche et de briques jaunes, de quatre niveaux, à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales et irrégulièrement espacées. Deux façades articulées par une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagée sur l'angle occupant les niveaux médians, l'une percée d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. isolée r. Antoine Bréart, l'autre de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. av. Jef Lambeaux.

Fenêtres rect. aux trois 1ers niveaux, à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. ou à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. aux niveaux médians. Au dern. niveau, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. s'inscrivant dans une arcature lombarde soulignant l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. rehaussée d'un jeu géométrique de briques. Corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., largement débordante. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement remplacés, certains conservent une imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois, parfois garnie de vitraux.

L'angle est cantonné de deux fenêtres aux 1er et dern. niveaux. Ses niveaux médians sont marqués par la saillie d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. de plan circulaire, frappée d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. ouvragé dans l'axe de son assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps.. Ses deux niveaux, ajourés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., sont séparés par un petit auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. couvert de tuiles. Sa couverture forme terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives..

R. Antoine Bréart, r.d.ch. assez bas, modifié en 1953 par le percement d'une porte de garage ; petit bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan cintré à l'étage.

Av. Jef Lambeaux, sur la dr., dispositif d'entrée en pierre blanche, exalté par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. annelés et percé de deux portes jumelées à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. garni d'un décor sculpté de branches de chêne et de laurier ; imposante corniche droite reposant sur trois consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées. Dans l'axe de la façade, vaste lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passant la corniche, percée en son milieu de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées flanquées de deux larges cheminées. À l'aplomb de ces dernières, deux lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. monumentales de hauteurs inégales.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 208 (1910), 95 (1953).