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Rue du Prince Royal
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La rue relie la chaussée d'Ixelles à la place Stéphanie, en croisant la rue Keyenveld. La rue des Drapiers y aboutit.
Le tronçon légèrement coudé entre la chaussée et la rue Keyenveld est déjà mentionné sur le Plan van Brussel, Hoofdstadt van Brabant de 1729 (anonyme). Ce chemin menait à la maison de campagne d'un certain Moriau (de Wauthier, 1821) et se dénommait alors rue du Champ des Cailloux (de Bouge, 1816). Par la suite, il est probablement dénommé rue de la Pomme ou rue des Pommes. À la naissance de Léopold II en 1835, la rue est renommée, suivant le premier titre du prince, en rue du Duc de Brabant, puis en 1848 selon son deuxième titre, devenant ainsi la rue du Prince Royal (Hainaut, M., Bovy, Ph., p. 18).
La rue est prolongée vers la future avenue Louise suivant l'arrêté royal du 28.05.1846. Sa première partie est rectifiée et élargie selon l'arrêté royal du 26.04.1861.

La rue est à l'origine purement déterminée par un bâti néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. des environs de 1860, décliné principalement en maisons bourgeoises, avec çà et là quelques larges hôtels de maître du même style. Les agrandissements des bâtiments de la firme Solvay et notamment le bâtiment de bureau à la fin de la rue ont largement dégradé cette physionomie initiale.
La première partie de la rue, à hauteur du carrefour formé avec la chaussée d'Ixelles, conserve encore ses deux maisons d'angle néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. (voir chaussée d'Ixelles n°83 – rue du Prince Royal n°1-3 et chaussée d'Ixelles n°85 – rue du Prince Royal n°2). Cette physionomie homogène se poursuit le long du côté impair, malgré la destruction des nos13 et 15 (tous deux de 1867). Un peu plus loin, au n°37-41, se trouvait la Confiserie Antoine, active depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu'en 1974 (voir ce numéro). Le côté pair, à l'exception du n°6 (belle maison de rapport isolée, de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., avec un étage entresoléEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée., 1873), a presque complètement été absorbé par les bâtiments de la firme Solvay (voir rue du Prince Albert).

Le deuxième tronçon conserve au n°58 une remarquable maison de rapport, implantée sur une parcelle peu profonde et triangulaire: aujourd'hui fortement rénovée, elle possédait à l'origine trois devantures. Plus loin, à côté de quelques habitations néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. conservées, des maisons bourgeoises furent transformées comme le n°79, de 1868, rénové en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (1912), le n°81 (1902), qui conserve ses caractéristiques extérieures, mais qui fut fort transformé à l'intérieur,
Le tronçon légèrement coudé entre la chaussée et la rue Keyenveld est déjà mentionné sur le Plan van Brussel, Hoofdstadt van Brabant de 1729 (anonyme). Ce chemin menait à la maison de campagne d'un certain Moriau (de Wauthier, 1821) et se dénommait alors rue du Champ des Cailloux (de Bouge, 1816). Par la suite, il est probablement dénommé rue de la Pomme ou rue des Pommes. À la naissance de Léopold II en 1835, la rue est renommée, suivant le premier titre du prince, en rue du Duc de Brabant, puis en 1848 selon son deuxième titre, devenant ainsi la rue du Prince Royal (Hainaut, M., Bovy, Ph., p. 18).
La rue est prolongée vers la future avenue Louise suivant l'arrêté royal du 28.05.1846. Sa première partie est rectifiée et élargie selon l'arrêté royal du 26.04.1861.

La rue est à l'origine purement déterminée par un bâti néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. des environs de 1860, décliné principalement en maisons bourgeoises, avec çà et là quelques larges hôtels de maître du même style. Les agrandissements des bâtiments de la firme Solvay et notamment le bâtiment de bureau à la fin de la rue ont largement dégradé cette physionomie initiale.
La première partie de la rue, à hauteur du carrefour formé avec la chaussée d'Ixelles, conserve encore ses deux maisons d'angle néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. (voir chaussée d'Ixelles n°83 – rue du Prince Royal n°1-3 et chaussée d'Ixelles n°85 – rue du Prince Royal n°2). Cette physionomie homogène se poursuit le long du côté impair, malgré la destruction des nos13 et 15 (tous deux de 1867). Un peu plus loin, au n°37-41, se trouvait la Confiserie Antoine, active depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu'en 1974 (voir ce numéro). Le côté pair, à l'exception du n°6 (belle maison de rapport isolée, de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., avec un étage entresoléEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée., 1873), a presque complètement été absorbé par les bâtiments de la firme Solvay (voir rue du Prince Albert).

Le deuxième tronçon conserve au n°58 une remarquable maison de rapport, implantée sur une parcelle peu profonde et triangulaire: aujourd'hui fortement rénovée, elle possédait à l'origine trois devantures. Plus loin, à côté de quelques habitations néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. conservées, des maisons bourgeoises furent transformées comme le n°79, de 1868, rénové en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. (1912), le n°81 (1902), qui conserve ses caractéristiques extérieures, mais qui fut fort transformé à l'intérieur,

ou encore le n°83, conçu par l'architecte Henri Beyaert et complètement transformé par l'architecte Viérin en 1932.

L'hôtel de maître adjacent, de 1864 (n°85) est complètement méconnaissable depuis 1959, année où ses écuries/remises conçues par l'architecte Paul Saintenoy en 1899 furent détruites. D'autres maisons furent également rénovées sans conscience aucune, comme les nos91 et 93, un ensemble de deux maisons néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., de 1862, qui furent amputées de leur décor stuquéLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré.. De l'autre côté de la rue, deux beaux hôtels de maître néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., de 1861 et 1856, furent remplacés par le n°96-102, anciens bureaux du Service fédéral de Sécurité sociale (architectes Jacques et Yvan Obozinsky, 1954-56). De la même manière, un immeuble de bureau au n°108 de la rue du Prince Royal, au n°20 de la Place Stéphanie et au n°2 de la rue de la Grosse Tour, remplace un ensemble de trois bâtiments néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. de 1872, celui de la place Stéphanie caractérisé par un beau décor, avec bossagesBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. continusUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au rez-de-chaussée et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. monumentaux aux étages sous un grand frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 257.
ACI/Urb. 6: 257-6; 13: 257-13; 15: 257-15; 58: 257-58; 79: 257-79; 81: 257-81; 83: 257-83; 85: 257-85; 91, 93: 257-91-93; 96-102: 257-96-102; Place Stéphanie 20: 283-20; Rue de la Grosse Tour 2: 157-2; Rue du Prince Royal 108: 257-108.
Ouvrages
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Porte de Namur, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2000 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 7), pp. 18-20.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885.
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 257.
ACI/Urb. 6: 257-6; 13: 257-13; 15: 257-15; 58: 257-58; 79: 257-79; 81: 257-81; 83: 257-83; 85: 257-85; 91, 93: 257-91-93; 96-102: 257-96-102; Place Stéphanie 20: 283-20; Rue de la Grosse Tour 2: 157-2; Rue du Prince Royal 108: 257-108.
Ouvrages
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Porte de Namur, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2000 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 7), pp. 18-20.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885.
Périodiques
DELABY, E., «Les personnalité inhummées au cimetière d'Ixelles», Mémoire d'Ixelles, 20, 1985, s.p.
«Immeuble rue Prince Royal», Le Document, 8, 1934, p. 112.
Cartes / plans
DE BOUGE, Plan topographique de la Ville de Bruxelles et de ses faubourgs, publié pour 1816, Bruxelles, 1816.
DE WAUTHIER, G., Carte manuscrite de Wauthier, Bruxelles et ses environs en 1821, Bruxelles, 1821.
Abréviations | Recherches et rédaction : Christophe Deschaumes, 2007-2009.