Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDu nom d'un conifère de la famille des pinacées, cette voirie relie la rue Américaine à la chaussée de Waterloo en passant par le square Henri Michaux.

Son tracé, d'après le plan des Modifications des alignements des pans coupés du quartier Tenbosch, est approuvé par l'arrêté royal du 08.10.1901.

La rue des Mélèzes se compose de deux tronçons rectilignes. Le premier présente un bâti soigné et bourgeois, essentiellement inspiré du style Beaux-Arts, tel le no 2 – imposante maison bâtie à l'angle de la rue Américaine par l'architecte Adolphe Duvilers (1907), qui subit de nombreuses transformations vers 1987-1988 par l'architecte A. Neve.

Ce premier tronçon contraste avec le second, situé au-delà du square H. Michaux, par son bâti plus commun et plus ancien datant des environs de 1900. Parmi ces constructions, certaines sont de style néoclassique (tel le no 63-65 à l'angle de la rue Washington, par l'architecte Fernand Symons (1907), ainsi que le no 91-93). D'autres relèvent du style éclectique tels les nos 82 à 90 une belle enfilade de cinq maisons par l'architecte Jean Dierickx (1909), érigées pour Édouard Fadeur, menuisier et entrepreneur. Le même commanditaire associé au même architecte sont à l'origine de plusieurs ensembles homogènes de style éclectique dans le quartier, notamment rue Renier Chalon, dans le prolongement de la rue des Mélèzes, rue du Prévôt, rue de Tenbosch et rue Washington. Le même style éclectique est illustré par le no 52 (architecte François Souchez, 1901), le no 74 (architecte Pierre Lacroix, 1909), le no 99a-99b (1906) et le no 103-105 (1906), ainsi que par les nos 92 et 94, 96 et 98 (voir ces numéros).

Dans cette rue essentiellement bordée de maisons unifamiliales, notons la présence de quelques immeubles à appartements, tel le no 19 (1934), et de plusieurs garages vers la chaussée de Waterloo, qui témoignent de l'importance qu'occupait autrefois le secteur de l'automobile dans le quartier.

Le Parc Tenbosch borde une partie du côté pair de la rue. Parc public aménagé en 1983, il formait jadis le jardin de la propriété de l'industriel Louis Semet-Solvay dont il ne subsiste aujourd'hui que l'ancienne conciergerie (sise au no 217b de la chaussée de Vleurgat).

Sources

Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 1.
ACI/Urb. 2 : 229-2 ; 19 : 229-19 ; 52 : 229-52 ; 63-65 : 229-63-65 ; 74 : 229-74; 91-93 : 229-89-93, 229-91-93 ; 99a-99b : 229-99-99a, 315-550.