Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Antoine TRAPPENIERSentrepreneur, architecte1861

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2007-2009

id

Urban : 19197
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Description

Formant l'angle avec la rue de Stassart, imposant hôtel de maître de style néoclassique, architecte Antoine Trappeniers, 1861.

Maison comprenant seulement deux niveaux à l'origine (d'après les plans), sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., sur un plan terrier en hexagone, avec, à l'arrière, un avant-corps hémicirculaire et ceinte par un haut mur de jardins. Le troisième niveau et l'annexe côté rue de Stassart ont probablement été ajoutés postérieurement (entre 1861 et 1912). Importantes modifications, entre autre le hall et à la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier., apportées en 1912 par l'architecte Servais Mayné. En 1926, les espaces furent transformés en bureau pour la société Société Synkin, Syndicat d'études et entreprises au Congo; dernier agrandissement en 1950 sous la forme d'une annexe en briques jaunes Belvédère.

Rue des Drapiers 31, élévation de la façade rue des Drapiers, ACI/Urb. 102-31-33 (1861).

Volume principal de trois niveaux, comptant quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue des Drapiers, une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de Stassart. Rez-de-chaussée scandé de bossages continus et percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau.. Les angles sont marqués par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. stuqués. Travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. en retrait aux étages, percée d'une porte-fenêtre sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. devancée d'une terrasse à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. exaltée par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe percé d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. ornementé. Des frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. similaires se retrouvent en façades latérales. Volume couvert par une sorte de toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..

Volume prolongé vers la rue des Drapiers par un mur de clôture avec porte cochère et porte à encadrement et sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Vers la rue de Stassart, annexe d'un seul niveau sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. rattrapant la déclivité de la rue, scandé de bossages continus. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. largement remplacés. Porte métallique vitrée conservée (1912).

Rue des Drapiers 31, plan du rez-de-chaussée, distribution après les premiers travaux de modification, ACI/Urb. 102-31-33 (1912).

Intérieur. Intérieur de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. conservé; escalier avec rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Dans l'annexe longeant la rue de Stassart prenaient place autrefois un jardin d'hiver, des salles de jeu et de musique.

Sources

Archives
ACI/Urb. 102-31-33.