Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

L. ROUSSELLEarchitecte1860

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 20021
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Description

Ancienne École communale no1, aujourd’hui École professionnelle Edmond Peeters. Établissement scolaire de style néoclassique, architecte L. Rousselle, 1860.

Historique
Sous le Régime hollandais, Ixelles dispose d’une école située à proximité de la place Sainte-Croix. Devenu trop exiguë suite à l’accroissement de la population, cet établissement scolaire s’installe rue Mercelis en 1846. En 1849, deux nouvelles écoles sont créées, l’une à Boondael et l’autre dans le quartier du bas-Ixelles. En 1857, une première école de filles est aménagée dans les bâtiments de l’ancienne boucherie communale (voir place Fernand Cocq). Un an plus tard, le conseil communal décide en séance du 31.07.1858 de bâtir sur le site de l’ancien château Sans-Souci une nouvelle école appelée à reloger à la fois les garçons et les filles du bas-Ixelles et de la rue Mercelis. L’établissement ouvre ses portes en 1860 et offre à 392 élèves la possibilité d’étudier gratuitement. Dans les années 1873-1875, l’école est agrandie de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée et d’un niveau. Le couloir axial fait place à un préau éclairé par un lanterneau.

Ancienne école communale n° 1, plan de l'école, ACI/Urb. école n°1. rue Sans Souci – Viaduc. 19, Farde 158 (1868).


Plan
Le bâtiment se dresse en retrait de l’alignement. La cour plantée de six tilleuls est isolée de la rue par des piliersSupport vertical de plan carré. en pierre bleue enserrant une clôture. À l’origine, il s’agissait d’un bâtiment rectangulaire abritant quatre classes de part et d’autre de deux couloirs axiaux distincts (un pour les filles et l’autre pour les garçons).

Ancienne école communale n° 1, <a href='/fr/glossary/183' class='info'>élévations<span>Dessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades.</span></a> de l'école, ACI/Urb. école n°1. rue Sans Souci – Viaduc. 19, Farde 158 (1926).


Description
Sobre façade enduite de deux niveaux et douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des extrémités en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et marquées d’un rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. continus rayonnant au-dessus des portes; sur celle de droite est venue se greffer en équerre une aile de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, également en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sont réunies sous un pseudo frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. rehaussé d’une horloge. Rez-de-chaussée percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et encadrement mouluré en creux, reliées entre elles par une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue. Aux étages, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Façade arrière similaire, également très sobre.

Sources

Archives
ACI/Urb. 270-94.
ACI/Urb. École n°1. Rue Sans Souci – Viaduc. 19.

Ouvrages
JURION-DE WAHA, F., Découvrez l’architecture scolaire à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1987 (La mémoire des pierres), pp.35-36.