Typologie(s)

immeuble à appartements
ascenseur historique

Intervenant(s)

Léon MERCENIERarchitecte1929

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2007

id

Urban : 16391
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Description

À l'angle de la rue de Tenbosch, immeuble à appartements de style moderniste par l'architecte Léon Mercenier, 1929.

Édifice de huit niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et en retrait souligné par une large corniche épousant les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la façade ; il présente cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue de Tenbosch et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue Forestière de part et d'autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle formant une tour en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb..

Rue Forestière 1, élévation, ACI/Urb. 131-1 (1929).

Élévation couverte de crépiLe crépi est un enduit non lissé de plâtre ou de mortier. Il est rugueux, ce qui le distingue des autres enduits., le dernier niveau parementé de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. de tons gris formant une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à appareilOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. décoratif de briques disposées en panneresses. Façades rythmées par la simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche marquant les horizontales et les encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Rez-de-chaussée en pierre bleue, percé de fenêtres de différentes dimensions et de portes (certaines de garage). De part et d'autre de la tour d'angle, le traitement des étages est marqué par les trois premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. traitées en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb.. Côté rue de Tenbosch, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ; barres d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motifs géométriques. Côté rue Forestière, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en rectangle couché séparées par une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. étroite ; la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est précédée d'une suite de balcons à motifs géométriques aux étages. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... tubulaires. Dans l'axe de la façade : porche dans-oeuvre permettant l'entrée aux étages. Belles portes en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement remplacés.

Rue Forestière 1, détail de la porte d’entrée (photo 2006).



Intérieur. Hall d'entrée polygonal  à décor bicolore, suivi d'un hall avec cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Ascenseur Stigler d'origine en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte, avec garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en verre, porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  en verre dans une structure métallique au rez-de-chaussée et à grilles rétractiles métalliques aux étages.

Sources

Archives
ACI/Urb. 131-1.

Périodiques
« Immeubles de rapport à Bruxelles, J. Ramackers, M. Mercenier, Ad. Blomme, architectes », Le Document, 4, 1936, p. 58.