Intervenant(s)

André-Édouard JOLLYarchitecte1889

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 19719
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Description

Maison bourgeoise de style éclectique d'inspiration classique, vraisemblablement conçue pour le baron Oscar Jolly par l'architecte André-Édouard Jolly, 1889.

Historique
Le musée est dédié à l'écrivain belge de langue française Camille Lemonnier, né et décédé à Ixelles (1824-1913). Grand animateur de la vie littéraire et artistique, Camille Lemonnier fut romancier, conteur, dramaturge et critique d'art.

Acquis par la commune d'Ixelles en 1924 à l'initiative d'Eugène Flagey, bourgmestre d'Ixelles, l'immeuble fut mis à la disposition de l'Association belge des Écrivains belges de langue française en 1946 pour toute la durée de son existence, et ce afin d'y exercer les diverses activités conformes à son but social. La fille de l'écrivain, Marie Lemonnier, confie alors à l'Association la gestion et la conservation de ses collections groupées au premier étage sous le nom de Musée Camille Lemonnier. En 1997, ce musée devient musée à part entière, affilié au Conseil bruxellois des musées.
Il accueille le cabinet de travail de Camille Lemonnier reconstitué à l'identique, tel qu'il existait au décès de celui-ci dans sa maison sise rue du Lac n°25 à Ixelles, sa bibliothèque, ses collections d'œuvres d'art (dans une salle contiguë au cabinet de travail), une salle de documentation rassemblant les livres, périodiques, traductions et ouvrages se rapportant à l'écrivain.
L'immeuble est actuellement la propriété de la Communauté française de Belgique.

Description
Élévation enduite de trois niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., coiffée d'un large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. marquées par de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. corinthien; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surlignées d'un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. mouluré en pierre frappé d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. décorative. Les deux portes-fenêtres axiales du premier sont devancées d'un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.; ce même garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... devance les fenêtres des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Au deuxième, barres d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. également en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. partiellement conservée (châssis remplacés selon un profil ancien).

Sources

Archives
ACI/Urb. 317-150.

Sites internet
http://www.ecrivainsbelges.be/