Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Pierre DE GROEFarchitecte1912

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 19638
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Description

Maison d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., architecte Pierre De Groef, 1912.

Elle fait partie de l'enfilade de maisons bourgeoises qui borde l'avenue, remarquable tant du point de vue strictement architectural que pour l'entité qu'elle forme en tant que site.

Élévation de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., coiffée, dans l'axe, d'une imposante lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante à rampants droits et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Façade couverte de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie., en pierre bleue au rez-de-chaussée, en pierre blanche aux étages, et ponctuée d'éléments de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., celles du premier étage à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. de pierre; porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Au premier étage, logette sous terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre enserrant des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. En toiture, petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bâtièreToit à deux versants.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois et imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. garnie de vitraux de teinte verte. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fleur de lys.

Façade grevée d'une servitude non-aedificandi prévue pour l'aménagement d'un jardinet participant à la conception paysagère et pittoresque du quartier des Étangs; certains éléments de la grille de clôture d'origine conservés et jardin supprimé pour permettre l'aménagement d'un espace de stationnement.

Sources

Archives
ACI/Urb. 188-31.