Typologie(s)

immeuble à appartements
ascenseur historique

Intervenant(s)

Joe RAMAEKERSarchitecte1930

Statut juridique

Classé depuis le 16 mars 1995

Styles

Art Déco
École d'Amsterdam

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2007

id

Urban : 17114
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Description

Remarquable immeuble d'angle à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., influencé par l'École d'AmsterdamArchitecture de l'École d’Amsterdam, dite également expressionnisme de brique (de 1913 à 1930 environ). Style architectural d’origine néerlandaise, caractérisé par des jeux de volumes et de brique foncée ou jaune de type « belvédère »., architecte Joe Ramaekers, 1930.

Élévation de huit niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., recouverte de briques Belvédère de couleur lie-de-vin. Les façades rythmées par des oriels larges de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s'articulent depuis une tour d'angle polygonale dont le couronnement est souligné par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques légèrement en retrait. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. quadripartites. Entrée principale située entre deux entrées plus discrètes, l'une vers la loge du concierge, l'autre vers un appartement. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à l'origine peints d'une couleur dorée.

Intérieur. Les parties communes ont fait l'objet d'un traitement particulièrement soigné : pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en briques des cages d'ascenseurs, vitraux de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. figurant un motif de verres brisés, sols en dallages de marbre de couleurs contrastées, revêtements muraux de carreaux de faïenceCéramique cuite à une température relativement basse, dissimulée sous une glaçure opaque, blanche ou colorée. La faïence est volontiers utilisée pour les décors intérieurs, car elle se conserve relativement mal à l'extérieur. chamois avec bordure granitée, vitraux géométriques dans les dégagements, luminaires en verres sous plomb.

Sources

Archives
ACI/Urb. 233-208-210.

Ouvrages
CULOT, M., TERLINDEN, F., Antoine Pompe et l'effort moderne en Belgique 1890-1940 (catalogue d'exposition), Musée d'Ixelles, Bruxelles, 1969, p. 149.
Monument et sites protégés, éd. Mardaga, Région de Bruxelles-Capitale,1999, p. 159.

Périodiques
« Immeubles de rapport à Bruxelles, J. Ramackers, M. Mercenier, Ad. Blomme, architectes », Le Document, 4, 1936, pp. 56, 57.
TAELEMANS, E., « Les maisons à loyers en Belgique », Le Document, 77, 1930, s. p.