Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

A. HANNAERTarchitecte1902

Styles

Éclectisme
Art nouveau

Inventaire(s)

  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 28926
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Description

Ensemble de trois petits immeubles de rapport de style éclectique d’inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., conçus à la demande de la Société Anonyme des Habitations à Bon Marché de l’Agglomération Bruxelloise, architecte A. Hannaert, 1902.

Destinés à accueillir chacun trois familles, ils font partie d’un ensemble plus vaste de logements sociaux situés rue Rodenbach nos14 à 22 et nos27 à 35, et rue Marconi nos32 à 42 (voir ces numéros). Les terrains avaient été acquis par la Société dès l’élaboration du plan d’aménagement du quartier Berkendael, dans le cadre d’une convention signée avec G. Brugmann, disposition reprise dans l’arrêté royal de 1902).

Façades particulièrement décoratives, agencées selon une composition en miroir: deux façades identiques de part et d’autre d’une façade centrale légèrement différenciée. HuisseriesMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. pour la plupart remplacées.

Aux nos11 et 15, façades en briques rouges ponctuées d’éléments en pierre bleue et animées par un jeu de briques jaunes. En travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., portes-fenêtres devancées d’un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au premier étage, d’un simple garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... au deuxième.

Au n°13, façade en briques jaunes, agrémentée d’éléments en pierre bleue et animée par un jeu de briques rouges. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. percée de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre, la fenêtre axiale devancée d’un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..

Intérieur. Destinées à accueillir neuf logements pour employés, chaque immeuble dispose d’un appartement par niveau, organisés autour d’une cage d’escalier commune. Importante rénovation en 1998-2000.

Sources

Archives
ACF/Urb. 2006 (1902), 22275 (1998).

Ouvrages
GAIARDO, L., Société coopérative du logement de l’agglomération bruxelloise. Centième anniversaire, IGEAT – ULB, 2000, pp. 7-9.