Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

F. ABEELSarchitecte1879

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 28876
voir plus

Description

Maison bourgeoise de style éclectique teinté d’éléments néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., architecte F. Abeels, 1879.

Maison quatre façades, de deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (dont les deux de gauche sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à gradins), le tout sous toiture à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Façade en briques animée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et d’éléments en pierre blanche, sur un soubassement de pierre bleue; mur de clôture dans les mêmes matériaux. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. frappé d’une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. éclairé par une fenêtre à arc en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Façades latérales en grande partie aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. sous un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., percée de petites fenêtres à arc surbaissé. Mur de clôture modifié en 1889, 1907 et 1910, notamment par le remplacement d’une porte par un portail et le percement de deux fenêtres destinées à éclairer un bâtiment d’un niveau sous toiture plate attenant. Corniche en pierre blanche. Porte en chêne à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte d’origine.

Sources

Archives
ACF/Urb. 128 (1879), 273 (1877), 665 (1889), 4296 (1907), 5325 (1910), 5379 (1910).