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Rue des Champs
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Anc. r. Sainte-Gertrude créée au milieu du XIXe s., reliant la ch. de Wavre, au carrefour de La Chasse, à la r. Général Henry. En 1949, suivant une décision du Conseil communal du 10.03.1921, la rue est élargie du côté O. (Nos 54 à 62 en retrait de l'alignement).
Côté pair, des maisons et des immeubles de commerce et de rapport, érigés en style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. de tradition néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., ont modifié à partir de 1850 le caractère ruralDans la seconde couronne de l'agglomération bruxelloise, on rencontre çà et là des bâtiments d'architecture rurale. Il s'agit d'habitations ou d'anciennes fermes, issues de villages aujourd'hui englobés dans la ville, présentant d'ordinaire de sobres façades de briques blanchies à la chaux, sous de hautes toitures de tuiles. Les exemples les plus remarquables remontent aux XVIIe - XVIIIe siècles. de la rue jusqu'alors occupée essentiellement par des fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension.. A remarquer : les nos 36 à 40 (1907, arch. Henri GODSDEEL), 42 (1876), 46-48 (1907), 76, 78 (1905, arch. Pierre STILLEMANS). Le début de la rue, à proximité du carrefour de La Chasse, comporte des immeubles modernes érigés à partir des années 1950.
Le côté impair comprend, e.a. le Centre administratif de la Poste (Nos 41 à 67) construit en 1978 d'après les plans de l'ingénieur-architecte J. GODEFROID, et le complexe sportif communal (Nos 69-71) réalisé suivant les plans de l'arch. Robert MAHIEU et inauguré le ler octobre 1976. Ce dernier incorpore la crèche Aimé Dandoy ainsi que l'accès aux Jardins de Fontenay (anc. parc Louis Van Hooveld, aménagé en 1955 au centre de l'îlot délimité par les r. des Champs, Général Henry, Général Fivé et la ch. de Wavre).
La r. des Champs est prolongée jusqu'à la pl. Aimé Dandoy par l'av. des Champs, ouverte en 1948. Son 1er segment fut tracé sur la r. des Champs amputée, tandis que le 2e segment, longeant l'athénée royal Jean Absil (voir av. Hansen Soulie, nos 27-27a) du côté impair, fut créé en 1938 et rebaptisé av. Camille Joset après la guerre. Selon le plan d'ensemble de 1923, elle devait aboutir directement à une grande place, située plus à l'E. que l'act. pl. du Roi Vainqueur.
L'avenue est occupée par des immeubles à appartements de quatre niveaux construits dans les années 1950, à l'exception du 1er segment du côté impair qui comprend encore des bâtiments érigés d'après l'AR d'alignement du 06.06.1867: six maisons modestes de la fin du XIXe ou du début du XXe s. aux nos 117 à 127, l'orphelinat Saint-Joseph au no 129 (1895, arch. Hubert MARCQ) et quatre maisons jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. aux nos 131 à 137 (1902 ; no 133 remplacé par un immeuble à appartements en 1959).
Côté pair, des maisons et des immeubles de commerce et de rapport, érigés en style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. de tradition néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., ont modifié à partir de 1850 le caractère ruralDans la seconde couronne de l'agglomération bruxelloise, on rencontre çà et là des bâtiments d'architecture rurale. Il s'agit d'habitations ou d'anciennes fermes, issues de villages aujourd'hui englobés dans la ville, présentant d'ordinaire de sobres façades de briques blanchies à la chaux, sous de hautes toitures de tuiles. Les exemples les plus remarquables remontent aux XVIIe - XVIIIe siècles. de la rue jusqu'alors occupée essentiellement par des fermesLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension.. A remarquer : les nos 36 à 40 (1907, arch. Henri GODSDEEL), 42 (1876), 46-48 (1907), 76, 78 (1905, arch. Pierre STILLEMANS). Le début de la rue, à proximité du carrefour de La Chasse, comporte des immeubles modernes érigés à partir des années 1950.
Le côté impair comprend, e.a. le Centre administratif de la Poste (Nos 41 à 67) construit en 1978 d'après les plans de l'ingénieur-architecte J. GODEFROID, et le complexe sportif communal (Nos 69-71) réalisé suivant les plans de l'arch. Robert MAHIEU et inauguré le ler octobre 1976. Ce dernier incorpore la crèche Aimé Dandoy ainsi que l'accès aux Jardins de Fontenay (anc. parc Louis Van Hooveld, aménagé en 1955 au centre de l'îlot délimité par les r. des Champs, Général Henry, Général Fivé et la ch. de Wavre).
La r. des Champs est prolongée jusqu'à la pl. Aimé Dandoy par l'av. des Champs, ouverte en 1948. Son 1er segment fut tracé sur la r. des Champs amputée, tandis que le 2e segment, longeant l'athénée royal Jean Absil (voir av. Hansen Soulie, nos 27-27a) du côté impair, fut créé en 1938 et rebaptisé av. Camille Joset après la guerre. Selon le plan d'ensemble de 1923, elle devait aboutir directement à une grande place, située plus à l'E. que l'act. pl. du Roi Vainqueur.
L'avenue est occupée par des immeubles à appartements de quatre niveaux construits dans les années 1950, à l'exception du 1er segment du côté impair qui comprend encore des bâtiments érigés d'après l'AR d'alignement du 06.06.1867: six maisons modestes de la fin du XIXe ou du début du XXe s. aux nos 117 à 127, l'orphelinat Saint-Joseph au no 129 (1895, arch. Hubert MARCQ) et quatre maisons jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. aux nos 131 à 137 (1902 ; no 133 remplacé par un immeuble à appartements en 1959).
Archives
AR 06.06.1867, 30.09.1873, 23.02.1923, 26.10.1949.
ACEtt/TP 5060 (1895), 13657 (1902), 17865 (1905), 47935 (1906), 2399, 2869 (1907).
AGR 462 et 480.
CC 23.02.1846, 14.03.1864.
RPV 1884, p. 97, 1926, p. 144.
RC 1896, p. 70. 1903, p. 86, 1906, p. 8, 1938, p. 63, 1948, p. 112.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, pp. 39, 151.
Cartes / plans
S. Urb. Plan de 1938.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1993-1995.