Recherches et rédaction

1993-1995

 

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Coupée par les r. Louis Hap et Champ du Roi ainsi que par l'av. de la Chasse, cette artère rectiligne relie la ch. St-Pierre à la pl. du Rinsdelle.

Tracée en 1902 à travers les terrains de monsieur Plissart, bourgmestre de l'époque, elle nécessite pour son établissement final la démolition, en 1914, d'immeubles formant une impasse (impasse Linckx).

Elle porte le nom des colons blancs d'Afrique du Sud vaincus par les Britanniques en 1902.

Des deux côtés de l'artère, alignement homogène de maisons traditionnelles du déb. du XX° s., généralement de style éclectique avec des éléments influencés par l'Art Nouveau (No 103, 1911 ; arcs en plein cintre outrepassé) ou les styles «néo» encore en vogue ( no 17, 1910, petit pignon à gradins ; no 40, 1910, pinacles sur angles d'inspiration néo-gothique ; no 86, 1906, petit pignon à gradins).

Façades pour la plupart en briques, souvent de différents tons (No 11 A, v.1910 ; no 42, 1909, arch. F. CORNIL, beau profil de baie au r.d.ch. ; no 51, 1908, jeu de lésènes) de deux ou trois travées et deux ou trois niveaux sous bâtière, souvent animées par un ou plusieurs balcons sur consoles au garde-corps en ferronnerie.

Quelques maisons enduites ou en simili-pierre blanche encore d'inspiration néo-classique tels les nos 13 (1910), 25 (1907), 39 (1907) ou 113 à 117 (1879). La rue compte plusieurs ensembles de maisons construites sur un schéma symétrique ou répétitif comme les nos 22 à 30 (1906, arch. P. STILLEMANS, trois exhaussements ultérieurs), 44 et 44A (1912), 76 et 78 (1908, arch. Arthur FRANÇOIS, construites en même temps que l'immeuble d'angle aux nos 72-74 et les deux maisons attenantes av. de la Chasse) ou 92 et 94 (1906).

Aux croisements, généralement des immeubles à appartements, souvent à pan coupé et à r.d.ch. commercial (Nos 2-4, 1906, arch. Henri CARON ; no 21, 1908 ; no 32, 1906, arch. P. STILLEMANS ; nos 34-36, v.1905 ; nos 67-69, 1908 ; no 70, 1904, arch. Henri WELLENS).
Quelques magasins étaient installés dans la rue même comme les nos 8-10 (1906, arch. P. STILLEMANS transformations ultérieures) ou 35-37 (1908).

Sources

Archives

ACEtt./TP 61941 (1879), 16370 (1904), 18833 (1906), Indic. gén. 795 (1906), T.P. 782, 1110, 1655, 18680 (1906), 1892, 2995 (1907), 405, 1405, 1354, 3854, 4032 (1908), 2940 (1909), 215, 821, 1007 (1910), 2439 (1911), 2769 (1912), 5047 (1929), 2540 (1937).
AR 19.12.1900.
CC 27.01.1902.
RC 1914, p. 229.
STP, f° 7.

Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 79.