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Rue de la Grande Haie
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Reliant aujourd'hui la pl. Saint-Pierre à la pl. du Quatre Août.
Elle suit approximativement le tracé d'un anc. chemin, le Grote Scheidhaag, qui comprenait l'act. r. de l'Escadron et aboutissait r. du Bémel, sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre. Le chemin traversait un ensemble de terrains appartenant aux Hospices de Bruxelles qui en demandèrent la suppression en 1865. Plusieurs fours à briques étaient exploités le long du chemin.
La rue est décrétée en 1892, avant que la ligne de chemin de fer ne la divise en deux. La 1re partie est retracée en 1899, lors de la création de la pl. Saint-Pierre. Un pont, construit au-dessus du chemin de fer, relie les deux sections en 1910. Quelques maisons sont encore expropriées en 1930 pour apporter des modifications légères à l'alignement.
Le ler tronçon (de la pl. Saint-Pierre à la r. de la Gare) conserve encore quelques habitations d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., construites entre 1880 et 1910, aux façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., de deux ou trois niveaux et généralement deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. La plupart d'entre elles ne présentent plus leur aspect d'origine, les ouvertures ayant souvent été réorganisées et la façade recouverte par des briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur.. Il reste cependant quelques exemples presque intacts tels les nos 9 (1902), 21 (1899-1900, qui formait un ensemble avec le no 19, considérablement transformé en 1967) ou 35 (1889, r.d.ch. transformé en 1928). Une autre construction ayant perdu son aspect d'origine, de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., est le no 8-10 (1908, arch. Franz D'OURS et Charles NEIRYNCK). Le tronçon compte également quelques constructions à fonction industrielle comme les nos 22 à 28 (1914-1915 et 1933, ensemble comprenant, à l'origine, un bâtiment d'habitation, des écuries et des entrepôts à charbon) ou 23 à 29 (1958, arch. Pierre PEEMANS) ainsi que des immeubles à logements multiples comme les nos 32 à 36 (1924).
Le 2e tronçon ne présente plus d'habitations que du côté impair, le côté pair ayant été entièrement démoli pour faire place au cours Saint-Michel. Il compte encore quelques maisons de la fin du XIXe s. d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., tels les nos 71 (1877), 81 (1898, formait un ensemble avec le no 79, recouvert de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. en 1955) ainsi que des habitations traditionnelles du début du XXe s., de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. ou influencées par l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. comme le no 75 (1913) ou l'ensemble nos 111 à 119 (1903 et 1906, nombreuses transformations, une chapelle provisoire établie au no 113 abrite le culte entre 1925 et 1928, en attendant l'achèvement de la nouvelle église Notre-Dame du Sacré-Cœur). L'ensemble de quatre maisons, nos 121 à 127, est bâti en 1901 d'après les plans de l'arch. Jean BERDEN. Le no 129, élevé au début du XXe s., est signé par l'arch. ALBERTUCCIO. Quelques constructions affichent une influence Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. comme le no 141 (1930, arch. Gaston DONY) ou modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. tel le no 149 (1936, arch. L. HUYBERECHTS). Quatre immeubles à appartements, construits pour le Foyer etterbeekois, font partie d'un grand ensemble aménagé entre la r. Jean Massart, la r. du Fort de Boncelles et l'av. Édouard de Thibault (Nos 103 et 105, deux immeubles construits sur un schéma symétrique en 1923 selon les plans de l'arch. Édmond ABS, chacun de quatre niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont la centrale en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous bâtièreToit à deux versants. ; nos 107-107A et 109-109A, deux immeubles construits, aux coins de la r. Fort de Boncelles, en 1922 d'après les plans de l'arch. Arthur FRANCOIS, chacun de quatre niveaux et dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous une toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson., les quatre en brique et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche).
Elle suit approximativement le tracé d'un anc. chemin, le Grote Scheidhaag, qui comprenait l'act. r. de l'Escadron et aboutissait r. du Bémel, sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre. Le chemin traversait un ensemble de terrains appartenant aux Hospices de Bruxelles qui en demandèrent la suppression en 1865. Plusieurs fours à briques étaient exploités le long du chemin.
La rue est décrétée en 1892, avant que la ligne de chemin de fer ne la divise en deux. La 1re partie est retracée en 1899, lors de la création de la pl. Saint-Pierre. Un pont, construit au-dessus du chemin de fer, relie les deux sections en 1910. Quelques maisons sont encore expropriées en 1930 pour apporter des modifications légères à l'alignement.
Le ler tronçon (de la pl. Saint-Pierre à la r. de la Gare) conserve encore quelques habitations d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., construites entre 1880 et 1910, aux façades enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., de deux ou trois niveaux et généralement deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. La plupart d'entre elles ne présentent plus leur aspect d'origine, les ouvertures ayant souvent été réorganisées et la façade recouverte par des briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur.. Il reste cependant quelques exemples presque intacts tels les nos 9 (1902), 21 (1899-1900, qui formait un ensemble avec le no 19, considérablement transformé en 1967) ou 35 (1889, r.d.ch. transformé en 1928). Une autre construction ayant perdu son aspect d'origine, de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., est le no 8-10 (1908, arch. Franz D'OURS et Charles NEIRYNCK). Le tronçon compte également quelques constructions à fonction industrielle comme les nos 22 à 28 (1914-1915 et 1933, ensemble comprenant, à l'origine, un bâtiment d'habitation, des écuries et des entrepôts à charbon) ou 23 à 29 (1958, arch. Pierre PEEMANS) ainsi que des immeubles à logements multiples comme les nos 32 à 36 (1924).
Le 2e tronçon ne présente plus d'habitations que du côté impair, le côté pair ayant été entièrement démoli pour faire place au cours Saint-Michel. Il compte encore quelques maisons de la fin du XIXe s. d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps., tels les nos 71 (1877), 81 (1898, formait un ensemble avec le no 79, recouvert de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. en 1955) ainsi que des habitations traditionnelles du début du XXe s., de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. ou influencées par l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. comme le no 75 (1913) ou l'ensemble nos 111 à 119 (1903 et 1906, nombreuses transformations, une chapelle provisoire établie au no 113 abrite le culte entre 1925 et 1928, en attendant l'achèvement de la nouvelle église Notre-Dame du Sacré-Cœur). L'ensemble de quatre maisons, nos 121 à 127, est bâti en 1901 d'après les plans de l'arch. Jean BERDEN. Le no 129, élevé au début du XXe s., est signé par l'arch. ALBERTUCCIO. Quelques constructions affichent une influence Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. comme le no 141 (1930, arch. Gaston DONY) ou modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. tel le no 149 (1936, arch. L. HUYBERECHTS). Quatre immeubles à appartements, construits pour le Foyer etterbeekois, font partie d'un grand ensemble aménagé entre la r. Jean Massart, la r. du Fort de Boncelles et l'av. Édouard de Thibault (Nos 103 et 105, deux immeubles construits sur un schéma symétrique en 1923 selon les plans de l'arch. Édmond ABS, chacun de quatre niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont la centrale en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous bâtièreToit à deux versants. ; nos 107-107A et 109-109A, deux immeubles construits, aux coins de la r. Fort de Boncelles, en 1922 d'après les plans de l'arch. Arthur FRANCOIS, chacun de quatre niveaux et dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous une toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson., les quatre en brique et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche).
Archives
ACEtt./ Indic Gén. 51963 (1877), - (1889), 8163 (1898), 9756 (1899), TP 10742 (1900), 12112 (1901), 13813 (1902), 15005 (1903), 18901 (1906), 794 (1908), 5509 (1913), 291 (1914), 597 (1914-1915), no d'ordre 1105 (1923), TP 4820, 5195 (1924), 6949 (1925), 2116, 3203 (1928), 6030 (1930), 3364 (1933), 2630 (1936), 2867 (1937), 741 (1939), Reg. d'entrée 1876 (1955), 793 (1958), 1207 (1961), 2040 (1967).
AR 29.09.1892, 26.12.1898.
Archives Foyer Etterbeekois/Dossier r. de la Grande Haie, 1922.
CC 16.07.1863, 26.01.1865, 17.04.1899.
RPV 1909, p. 198, 1918, p. 502.
RC 1896, p. 70, 1897, p. 84, 1938, p. 65, 1939, p. 74, 1940, p. 57.
STP, f° 80.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 106.
AR 29.09.1892, 26.12.1898.
Archives Foyer Etterbeekois/Dossier r. de la Grande Haie, 1922.
CC 16.07.1863, 26.01.1865, 17.04.1899.
RPV 1909, p. 198, 1918, p. 502.
RC 1896, p. 70, 1897, p. 84, 1938, p. 65, 1939, p. 74, 1940, p. 57.
STP, f° 80.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 106.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1993-1995.