Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Edmond SERNEELSarchitecte1905

Edmond SERNEELSarchitecte1913

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 14966
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Description

Ancienne école dirigés par les frères de Saint-Gabriel. Arrivés de France en 1903, ils s'installent au château du Solbosch et y ouvrent une école pour garçons.

En 1905, le curé Georges Van Lil leur fait construire des bâtiments r. Nothomb, no 54, par l'entrepreneur VAN MEERBEEK d'après les plans de l'arch. Edmond SERNEELS. Le 1er bâtiment, la maison des frères, est construit à front de rue.
Il s'agit d'un haut et imposant volume de plan rect. à bâtièreToit à deux versants. ponctuée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Façade en briques, en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois niveaux. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. jumelées inscrites deux par deux dans des panneaux en creux, éclairés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., déchargées par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaissés. Le bâtiment abritant les classes est accolé à l'arrière, en retour d'équerre. C'est un long volume à bâtièreToit à deux versants. ponctuée de lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit., joignant la r. Beckers. Deux niveaux éclairés par de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées.

En 1913, à la demande du comte Benoît Cornet de Peissant, construction par l'arch. Edmond SERNEELS d'une maison destinée aux œuvres paroissiales (no 50).

En 1923, les frères font construire par l'arch. BACKER une salle de réunion (à front de la r. Beckers, no 49-51). Enfin, en 1933, les œuvres paroissiales de Saint-Antoine font ériger, dans le prolongement du bâtiment de 1913, des locaux pour patronages, d'après les plans de l'arch. Jean FINNÉ.

Après fusion avec l'institut Sainte-Geneviève en 1972, les projets avortés d'aménagement des bâtiments en maison de retraite (1978), puis de leur reprise par la commune à des fins culturelles, ont malencontreusement abouti à la démolition des édifices de 1905 et de 1923, remplacés par une grande surface commerciale. Act. subsistent, au no 50, le Cercle Saint-Antoine (1913) et les locaux de 1933, annexés par la « Lutgardisschool ».

Rue Nothomb 50. Anc. École Saints-Georges-et-Joseph et institut Saint-Antoine (photo 1994).

Cercle Saint-Antoine (inscrit sur l'arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de l'entrée). Bâtiment d'inspiration néo-gothico-renaissante, à façade-pignon à six gradins, crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et élément terminal. Trois niveaux de hauteur dégressive et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade en briques animée de bandes de pierre blanche et d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives, millésimée « ANNO-1913 » dans un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Au r.d.ch., deux arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisés à voussures, soulignés d'un cordon-larmier, et dans lesquels s'ouvrent une porte et une fenêtre à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. échancré ; tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et quatre meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des étages inscrites en creux dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., éclairées par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Façade latérale éclairée par quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deux 1res identiques, séparées par la saillie de la cheminée (baies trigéminées inscrites dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé au r.d.ch., surbaissées au ler, rect. au 2e), les deux suivantes à percements divers. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques à denticules sous corniche. BâtièreToit à deux versants. de tuiles.

Sources

Archives
ACEtt/TP 17809 (1905), 4602 (1913), 3974 (1923), 3077 (1933).

Ouvrages
DE PAUW, L.-F., La vallée du Maelbeek avec monographie d'Etterbeek, Hayez, Bruxelles, 1914, p. 155.
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, pp. 82, 169.
Plaquette éditée à l'occasion du 80e anniversaire de la Communauté éducative Sainte-Geneviève.