Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Charles COOMANSarchitecte1910

Styles

Art nouveau
Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 14968
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Description

Signées par l'arch. Charles COOMANS, maisons jumelées, sous bâtièreToit à deux versants., de style éclectique légèrement influencé par la tendance géométrique de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., construites suivant demande de permis de 1910.

Soubassement, en pierre bleue sculptée, percé pour les caves. Façade en briques jaunes traversée par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux séparés par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. prolongeant les balcons. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dr. rythmée par des balcons de dimension dégressive et terminée au no 16, par une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées géminées et, au no 18, par une lucarne rampanteUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. Au r.d.ch. de ce dern., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées ; ailleurs, surmontées d'un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sculpté, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. sculptée de motifs géométriques de même que les cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. insérés en façade. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sculpté, compartimenté par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. soutenant la corniche.

Sources

Archives
ACEtt./TP 1329, 1330 (1910).