© Reproduction autorisée sous certaines conditions
© Reproduction autorisée sous certaines conditions
© Reproduction autorisée sous certaines conditions
Rue Charles Legrelle
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Tracée en 1906, cette artère rectiligne, qui porte le nom d'un échevin d'Etterbeek, relie la r. Père de Deken au bd Saint-Michel.
À l'origine, la r. Charles Legrelle se prolongeait, au-delà du bd Saint-Michel, par l'act. r. Père Eudore Devroye (celle-ci reçut son nom après la Première Guerre mondiale). La section située entre la r. Père de Deken et l'av. de l'Armée qui la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. n'est achevée qu'en 1923.
Des deux côtés, ensemble de maisons et d'immeubles à appartements dont les plus anc. se situent entre l'av. de l'Armée et le bd Saint-Michel. Il reste quelques constructions du début du XXe s., généralement sous bâtièreToit à deux versants., d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. tel le no 23 (1906, façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., ouvertures surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. aux encadrements plats) ou bâties dans le style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. traditionnel de cette époque (façades en briques de deux ou trois niveaux souvent sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et généralement deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales) tels les nos 16 (1921, arch. Léon SMETS) et 25 (1908).
On note par ailleurs de nombreuses constructions des années 1920, dont certaines affichent une influence Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. comme les nos 8 (1926, arch. Paul HAMESSE ET FRÈRES) et 33 (commencé en 1914, achevé en 1922, arch. A. et V. DANLÉE et Ernest HÉRENT) ou Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. comme les nos 34 (1921, arch. M. GENARD) et 54 (1922).
Aux angles avec l'av. de l'Armée et la r. des Atrébates, des immeubles plus importants généralement à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. tels les nos 17 (1925, façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., pan arrondi), 22 (1911, r.d.ch. commercial, plusieurs linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en pierre bleue ouvragée et rouleaux d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. brisésUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. rentrantes) ou 37 (1920, anc. avec r.d.ch. commercial).
La rue compte plusieurs immeubles à appartements modernes.
À l'origine, la r. Charles Legrelle se prolongeait, au-delà du bd Saint-Michel, par l'act. r. Père Eudore Devroye (celle-ci reçut son nom après la Première Guerre mondiale). La section située entre la r. Père de Deken et l'av. de l'Armée qui la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. n'est achevée qu'en 1923.
Des deux côtés, ensemble de maisons et d'immeubles à appartements dont les plus anc. se situent entre l'av. de l'Armée et le bd Saint-Michel. Il reste quelques constructions du début du XXe s., généralement sous bâtièreToit à deux versants., d'inspiration néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. tel le no 23 (1906, façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., ouvertures surbaisséesUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. aux encadrements plats) ou bâties dans le style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. traditionnel de cette époque (façades en briques de deux ou trois niveaux souvent sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et généralement deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales) tels les nos 16 (1921, arch. Léon SMETS) et 25 (1908).
On note par ailleurs de nombreuses constructions des années 1920, dont certaines affichent une influence Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. comme les nos 8 (1926, arch. Paul HAMESSE ET FRÈRES) et 33 (commencé en 1914, achevé en 1922, arch. A. et V. DANLÉE et Ernest HÉRENT) ou Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. comme les nos 34 (1921, arch. M. GENARD) et 54 (1922).
Aux angles avec l'av. de l'Armée et la r. des Atrébates, des immeubles plus importants généralement à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. tels les nos 17 (1925, façade enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., pan arrondi), 22 (1911, r.d.ch. commercial, plusieurs linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en pierre bleue ouvragée et rouleaux d'archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. brisésUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. rentrantes) ou 37 (1920, anc. avec r.d.ch. commercial).
La rue compte plusieurs immeubles à appartements modernes.
Archives
AR 04.05.1919.
ACEtt/TP 693 (1906), 3909 (1908), 4010 (1911), 371 (1914), 773 (1921 av. de l'Armée), 1402 (1921), 2185 (1922), 1855 (1923), 7265 (1925), 8122 (1926), Reg. d'entrée 1821 (1955).
RPV 1919, p. 58, 1922, p. 342.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 98.
ACEtt/TP 693 (1906), 3909 (1908), 4010 (1911), 371 (1914), 773 (1921 av. de l'Armée), 1402 (1921), 2185 (1922), 1855 (1923), 7265 (1925), 8122 (1926), Reg. d'entrée 1821 (1955).
RPV 1919, p. 58, 1922, p. 342.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 98.
Abréviations | Recherches et rédaction : 1993-1995.