Typologie(s)

hôtel particulier
atelier (artisanat)
kiosque
dépendances

Intervenant(s)

G. THOELENarchitecte1905

INCONNU - ONBEKEND1859

Statut juridique

Classé depuis le 29 juin 2000

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 15560
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Description

En 1804, une propriété d'environ trois hectares fut achetée par le maire d'Etterbeek, Albert-Joseph Hap, comprenant une maison de plaisance du XVIe siècle.

Dans ce château, la famille Hap voulait installer une fabrique de cuir. De style Renaissance flamande, le bâtiment principal comptait deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et était flanqué par deux tours carrées de trois niveaux à toit pointu. Il était entouré d'un étang alimenté par le Broebelaar. Au N. de la propriété se trouvait une brasserie installée par la famille Hap, très réputée en 1830.

En 1855, M. Albert-Joseph-Hap demande l'autorisation de clôturer son jardin, qui deviendra le parc Félix Hap situé entre la r. Louis Hap au N., la r. Fétis au S., la ch. de Wavre à l' O. et l'av. d'Auderghem à l'E.
Propriété communale depuis 1988, on y accède aujourd'hui par une porte située ch. de Wavre nos 508-510 ; le tracé de l'av. d'Auderghem a réduit la superficie de ce jardin situé en léger contrebas à 1 hectare 19 ares ;
Chaussée de Wavre 508. Vue dans le parc Félix Hap (photo 1994).
son plan s'organise autour de plusieurs éléments : les vestiges de l'anc. demeure, un étang, un kiosque et l'« orangerie », anc. bâtiment ayant servi d'écuries abritant aujourd'hui l'atelier du sculpteur Patrice LAROCHE.

En 1859, M. François-Louis Hap, fils d'Albert-Joseph, obtint l'autorisation de construire une maison et d'établir un mur le long de sa propriété.

Chaussée de Wavre 508, ancienne chaussée de Tervueren 110. Propriété de notaire Félix Hap, cachet de la poste de 1920 (Collection cartes postales Dexia Banque).

En 1905, l'arch. G. THOELEN agrandit et transforme le bâtiment. Façade de tradition néoclassique, de deux niveaux et huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue percé d'ouvertures de cave. R.d.ch. ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. aux montants harpés, surmontées d'une plate-bandeCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. en escalier sous un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. saillant. La porte d'entrée se situe dans la 3e travée. L'étage est éclairé par des ouvertures de même type, à encadrement à fasces sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. sous le bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. formé par les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas.. Un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. soutenu par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. surmonte le linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit des quatre baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. médianes. Une série de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. effilées, décorées de feuilles de chênes, alternant avec des panneaux et cache-boulins, décorent l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et supportent la corniche en bois à denticules. La façade postérieure comporte deux niveaux et un niveau d'entablementLe niveau d’entablement concerne un entablement à frise ajourée de fenêtres et constituant ainsi un demi-niveau.. Au r.d.ch., une large porte à double vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. encadrée par deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales est surmontée d'un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et verre. Un escalier à degrés rect. et rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. courbe précède la 1re travée. Une logette de plan rect. sur deux colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. décorées de guirlandes de feuilles correspond à la bibliothèque.

À l'intérieur, il faut différencier, au r.d.ch. l'étude notariale et les appartements privés du notaire reliés par le petit hall d'entrée. À g., trois pièces en enfilade, dont la centrale est décorée de six peintures murales, œuvres d'Édouard NAVEZ (1840-1910) réalisés vers 1890 ; ces fresques nous montrent des anc. vues d'Etterbeek. À dr. du vestibule d'entrée, bureau notarial comprenant dans une 1re salle des guichets réservés au public. À l'arrière, vitrail à motif végétal. Plafond en bois à caissons dans le bureau du notaire.


Classement 09.03.1995 (maison).
Classement 29.06.2000 (jardin).

Sources

Archives
ACEtt./no 4918 (1855 arch. Province du Brabant), Ind. général 1197, 1280 (1859), TP 17553 (1905).

Ouvrages
CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles: 7. Etterbeek, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994, p. 49.