Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Albert HUVENNEarchitecte1913-1914

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 13923
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Description

Maison de maître de style éclectique d'inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., sous toiture en terrasse, construite selon demande de permis de bâtir de 1913, sur les plans de l'arch. A. HUVENNE. Façade signée et datée (1914).

Act. de trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à l'origine de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec annexe d'un niveau et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à dr., éclairées de deux fenêtres surbaissées ; exhaussée de deux niveaux en 1955, selon les plans de l'arch. P. FONTAINE, après des remaniements en 1930 et 1933.

Façade soignée en pierre et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre., inscrite entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. aux étages. Dans la partie g., r.d.ch. éclairé d'une porte cochère en fer et de deux fenêtres en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Bel étage garni d'un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ajouré de trois fenêtres en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ; balcon couronnant. Trois fenêtres surbaissées au 3e niveau, dont une porte-fenêtre axiale. ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée. FrontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. bombé, percé d'un œil-de-bœuf ; corniche chantournée à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Dans la partie plus récente, quatre fenêtres surbaissées, à encadrement plat aux étages ; toutes les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. timbrées d'une belle clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ouvragée.

Sources

Archives
ACEtt/TP 5126 (1913), 6854 (1930), 4567 (1933).
Reg. d'entrée 1648 (1955).