Typologie(s)

atelier (artisanat)
dépôt de tramways

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1869

INCONNU - ONBEKEND1900

W. VAN HOVEarchitecte1941

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33166
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Description

Atelier de réparation du matériel roulant de la S.T.I.B., accessible aussi par la rue du Vautour, n° 77. Emplacement précédemment occupé par les écuries des tramways hippomobiles, construites pour la «Compagnie des Omnibus de Bruxelles» ou «Belgian Street Railway & Omnibus Compagny, Ltd», selon demande de permis en 1869.

Reconstruction et extension pour aboutir au bâtiment industriel actuel selon demande de permis en 1900 pour «Les Tramways Bruxellois S.A.» : construction à structure métallique sous charpente à la PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. et lanterneau, comprenant entre autres ateliers de peinture et de montage, pont roulant et magasins de pièces. Reconstruction complète de l’aile vers la rue du Vautour, sur les plans de l’architecte L. Van Hove de 1941.

À
rue, façade en briques animée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en pierre bleue ; trois niveaux et dix-sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Succession de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. couplées sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, échancrées à clé en pierre bleue et montants en matériaux alternés, aux deux premiers niveaux. Au dernier, également couplées sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, fenêtres rectangulaires à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. formé d’un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. régnant sur toute la façade et surmonté par les arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à trois clés ménageant un panneau d’imposte cintré en retrait et aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petites divisions. Couronnement, initialement simple sous corniche, aujourd’hui formé d’assises de briques sur champ depuis l’aménagement de la toiture plate. Porte à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit monumental sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et haut jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte à la première travée; large entrée carrossable occupant, depuis 1927, les treizième, quatorzième et quinzième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. ouvragées, grillages de fenêtres au rez-de-chaussée.

À l’intérieur, plafond à voussettes de briques sur colonnes en fer et en béton.


Sources

Archives
AVB/TP 10088 (1869), 23904 (1900-1901), 33705 (1927).