Typologie(s)

maison ouvrière

Intervenant(s)

G. MARÉCHAL1867

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire du patrimoine social (La Fonderie - 2005)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Scientifique
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33157
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Description

Ensemble d’habitations ouvrières dessiné par l’architecte G. Maréchal en 1867 et construit par «L’immobilière Bruxelloise» (voir aussi rue de Montserrat, nos 58-62 et de la Senne, nos 2-28).

Huit maisons plurifamiliales disposées à front de rue ou à l’arrière. Quatre niveaux plus entresol sous toit mansardé et chacune deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Corps avant et arrière — avec chacun un logement d’une, deux ou trois pièces par étage — séparés par une cour commune oblongue, primitivement accessible par un passage central et entièrement couverte d’une double verrière en fer actuellement disparue; à l’origine, devantures commerciales jumelées à front de rue. Façade unifiée, enduite et peinte, à réminiscences Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne.; ordonnance uniforme variant de décor stuqué à chaque bâtiment. Façades en général articulées horizontalement, à fenêtres rectangulaires, cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continus et corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. ou denticules; deux bâtiments caractérisés par de hautes arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. et des fenêtres surbaissées. Décor typique d’encadrements plats et moulurés, parfois soudés verticalement et avec pseudo-frontons ou clés; refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., panneaux crépis, panneaux en relief et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de méandres, pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. ou denticules et rosettes, rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. et médaillonsCartouche rond ou ovale.. Bel étage en général souligné par des balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Lucarnes à pseudo-fronton courbe ou triangulaire récemment disparues. Rez-de-chaussée entièrement transformé.


Sources

Archives
AVB/TP 23884 (1867).