Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

Statut juridique

Classé depuis le 20 septembre 2001

Styles

Baroque classicisant

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31416
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Description

Au Char d’or, comme l’indique l’enseigne historiée en pierre. Imposante maison perpendiculaire, de trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière d’éternit ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..

Façade-pignon enduite et peinte de style Louis XIV classicisant, autrefois datée «1696» au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Disposition en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. (?) à l’origine, avec pilastres à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée remanié à plusieurs reprises, entre autres scindé en deux devantures distinctes au cours des XIXe et XXe siècles. Étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique sur base profilée et à fût lisse; large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. formé par le cordon d’architrave, la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et la corniche profilée; superposition de registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. du XIXe siècle, séparées dans les travées latérales par des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées, et dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale par un bas-relief représentant un char tiré par deux chevaux et conduit par l’archange saint Michel entouré des représentations figurées du Temps et de l’Espace. Pignon en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : le premier formant attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., accosté de désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de maçonnerie surmontés de vases et de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. renversées, scandé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites et sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; fenêtres rectangulaires à encadrement à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. ; le deuxième en large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe profilé, ajouré d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à clé flanqué de panneaux de part et d’autre; pinacle à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. sommé d’une vasque.
À l’arrière, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordant percé d’ancres.

Sources

Archives
AVB/TP 31224, 20410-20411, 15831-15832, 41455, 64025.

Périodiques
L’Emulation, 1897, pl. 30.

Sites internet
BALat KIK-IRPA